L'office de promotion et de gestion de l'immobilier (OPGI) de Relizane croule sous ses créances auprès de ses locataires où le montant à recouvrer à dépassé le seuil des 60 milliards de centimes. C'est ce qu'a affirmé le directeur de la succursale lors de son passage à l'émission «Mountada» de la radio locale. Se montrant déçu par le peu de civisme des locataires souvent frappés par le caractère du «baylek», le premier responsable de l'OPGI n'a pas caché l'intention de ses services de recourir à la justice pour la récupération des dus. «Les mauvais payeurs et tous les malveillants seront traduits devant la justice», a-t-il affirmé non sans préciser que 1800 dossiers sont déjà sur la table de la justice. «Nous sommes un service public et le citoyen est appelé à honorer ses engagements pour nous permettre d'entreprendre les opérations de réhabilitation qui s'imposent au niveau de notre patrimoine immobilier», a-t-il souligné. «J'étais vraiment stupéfait quant j'ai remarqué que seuls 20% de nos locataires s'acquittent régulièrement de leur loyer», renchérit-il. «Nous gérons un vaste patrimoine s'étendant sur plus de 18000 foyers et il est très aisé d'imaginer l'impact des récalcitrants, soit les 80% sur le fonctionnement de tous nos services», disait-il. «En dépit de la bonne volonté de l'OPGI pour trouver le moyen le plus souple quitte à élaborer un tableau de paiement avec le locataire afin de l'encourager à régulariser ses dus en suspens depuis des années, ce dernier demeure insensible à notre action; chose ayant fortement contribué à la dégradation du bâti», a tenu à ajouter un cadre de l'office. «Par ce loyer, qui demeure dérisoire par rapport aux différentes charges, l'office ne peut qu'améliorer le cadre de vie du citoyen avec l'inscription des opérations de peinture et même la viabilisation des espaces verts», conclut le cadre.