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Le général Fabio Mini
« L'usage des mines, un crime de guerre »
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2006

Parmi les militants acharnés pour le bannissement de ces armes, une personnalité surprenante. Le général Fabio Mini, ancien chef d'état-major de l'Otan pour les pays du sud de la Méditerranée, commandant des forces du maintien de la paix au Kosovo et auteur d'un pamphlet antiguerre, La guerre après la guerre. Soldats, bureaucrates et mercenaires à l'époque de la paix virtuelle.
N'est-ce pas une cynique dérobade à leur responsabilité morale que de réduire leur financement du programme pour la campagne internationale de déminage, comme viennent de le faire les pays, anciennes puissances coloniales, que sont la France, la Grande-Bretagne, l'Italie...
Sans nul doute, d'autant que ce sont des pays comme l'Italie qui ont vendu leur technologie de pointe aux pays africains, qui produisent aujourd'hui les mines antipersonnel sous licence italienne en quelque sorte. Ces armes détruisent tout autant que les armes lourdes, surtout qu'elles font souvent des victimes parmi les enfants et les civils en général dans des régions où l'assistance médicale est totalement absente. Sans parler des déformations que reportent les enfants touchés dans leur première enfance. Les pays touchés par le problème des mines comme la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l'Ethiopie, le Mozambique et le Yémen ont augmenté leur contribution au programme de déminage, alors que les pays que vous avez cités ont fait le contraire.
Pourquoi ne pas insérer l'usage des mines comme crime de guerre, et poursuivre les pays ex-puissances coloniales sur cette base ?
Je suis absolument favorable à cette alternative. Nous en parlerons dans nos prochains forums. En effet, les pays industrialisés qui ont commis ce crime doivent être interpellés sur ce point. Leurs gouvernements doivent s'engager à dédommager les populations civiles mutilées et tuées par les effets des mines et des engins non explosés.
L'Algérie fait partie des pays qui continuent à payer le tribut du minage par les Français de son territoire. Comment obliger ces derniers à assumer une partie de l'extraction des mines ?
L'écueil sur lequel échouent toutes les stratégies de déminage est représenté par l'absence de plans qui guideraient ce genre d'action. Pour ce qui concerne les guerres mondiales et celles qui les ont suivies, plus de 60% des sols minés sont enregistrés par les armées qui les y ont mises. Après l'éclatement de plusieurs conflits, l'entrée en action de groupes non gouvernementaux et d'armées non conventionnelles a bouleversé l'ordre des choses. L'emplacement des mines ne figure presque plus nulle part. Pis, durant les dernières années, les progrès enregistrés par l'industrie de l'armement ont mis sur le marché des mines au potentiel destructeur plus sophistiqué, conçues avec des formes et des couleurs qui se mimétisent dans l'environnement ou alors qui s'enracinent toutes seules dans les profondeurs de la terre par un effet automatique. Elles portent des noms cyniquement créatifs : celles terrestres s'appellent antichars, antipersonnel, fixes, bondissantes, et celles marines à dépression, acoustiques, magnétiques... Cela dénote la volonté de leurs utilisateurs d'en faire des armes endémiques et destinées à frapper sur de longues durées.


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