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Le 19 mars, le maire de Nice brise le cessez-le-feu
Commémoration de la fin de la guerre d'Algérie
Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2013

Ce 19 mars, on comptera les municipalités refusant d'appliquer la loi de décembre 2012 qui instaure ce jour-là, en France, une journée nationale du souvenir de la guerre d'Algérie. Avant tireur ou sniper, le maire de Nice a dégainé le premier.
Lyon.
De notre correspondant
Depuis que la loi du 6 décembre 2012 a instauré le 19 mars comme Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, on savait qu'il y aurait des réticences. Certains maires ont déjà fait savoir que cette date ne leur convient pas, sans pour autant dire qu'ils ne respecteraient pas la loi. Le maire de Nice, Christian Estrosi, est le premier à franchir le pas en annonçant devant des associations d'anciens combattants qu'il n'appliquerait pas la disposition légale, en réponse à une circulaire préfectorale d'application qui demande l'organisation des cérémonies commémoratives et le pavoisement des bâtiments publics.
Reprenant un terme qui qualifiait jadis ceux qui ne voulaient pas partir combattre en Algérie, au péril de leur avenir, le maire se dit «prêt à supporter toutes les conséquences» que son «insoumission» pourrait entraîner, suivant l'argumentaire de l'OAS : «La signature des Accords d'Evian, respectés unilatéralement par la France, marqua le début d'enlèvements et du massacre de plus de 3000 civils européens et 60 000 harkis.» Pourtant, la discussion à l'Assemblée nationale, en 2002, puis au Sénat en 2012 avait épuisé ce sujet et force était restée à la majorité parlementaire. Le rapporteur de la loi nous avait d'ailleurs indiqué dans nos colonnes que si «la guerre d'Algérie fut un rude choc pour le pays, il est temps qu'on rende hommage avec sérieux et qu'on œuvre à la réconciliation entre nos deux pays». On attend maintenant de voir d'autres maires, surtout dans le Sud-Est, briser le cessez-le-feu, 51 ans après le 19 Mars 1962.
Dans le Midi, un certain nombre de communes françaises sont tenues par des nostalgiques de l'Algérie française, élus de droite ou d'extrême droite, ou complaisants vis-à-vis d'une frange de la population toujours revancharde. Pourtant, paradoxalement, cette nouvelle journée du souvenir instaurée le 19 mars n'abroge pas l'autre date, celle du 5 décembre, voulue par Jacques Chirac et qui ne correspond à aucune date anniversaire en Afrique du Nord. Parmi les associations, la Fédération nationale des anciens combattants en Afrique du Nord (Fnaca) a toujours respecté le 19 mars comme journée de commémoration. Si quelques élus avaient critiqué la nouvelle loi, personne n'avait encore annoncé la fronde antirépublicaine.


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