Classement de cinq hôtels Cinq hôtels ont été classés mercredi dernier 2 et 4 étoiles par la commission nationale des classements des hôtels et des restaurants. Ladite commission était en visite de travail dans la ville du Vieux Rocher, apprend-on d'un cadre à la direction de wilaya du tourisme et de l'artisanat. Ainsi les hôtels Arc en Ciel 2, d'El Khroub, et Hocine, de Ali Mendjeli, ont été classés 4 étoiles, Ibis et Novotel de la chaîne internationale Accor, situés à la place du 1er Novembre (ex-la Brèche), 3 étoiles, El Bey (Aïn El Bey) 2 étoiles. «Le Novotel aurait pu décrocher une étoile de plus s'il avait une piscine», a fait remarquer notre interlocuteur, qui ajoute que c'est le genre de prestations qui hausse un hôtel à 4 étoiles, selon les normes internationales. A signaler que l'hôtel étatique Panoramic, sis à l'avenue Aouati Mostefa, régi par l'entreprise de gestion touristique de l'Est (EGTE), n'a pas de piscine, mais affiche quand même 4 étoiles. O. -S. Merrouche Le tourisme électronique en débat L'hôtel Cirta a abrité, jeudi, une journée d'étude sur le «E-Tourisme, le tourisme électronique» organisée par l'agence «Abdel Mouize voyages» et l'institut de tourisme et de management ITM de Constantine. Le E-tourisme est, selon le conférencier, spécialiste en tourisme, Abdedaim Nasereddine, la vente électronique du produit touristique à distance. «Ce produit varie entre la billetterie, la réservation d'hôtel, la location de voiture, les circuits touristiques, les visites guidées et les croisières», a-t-il expliqué, en ajoutant que «cette pratique non appliquée en Algérie pourrait avoir un impact important sur l'avancée de l'économie nationale, puisqu'elle permet le contrôle des transactions financières courantes entre les opérateurs touristiques qui sont les agences de voyages, les hôtels et le client». Pour donner un cadre juridique au E-tourisme, Nadir Amirèche, avocat, a plaidé pour la réorganisation de la réglementation générale régissant l'activité touristique en Algérie. Les codes, civil et commercial, n'ont pas, d'après lui, traité de l'E-tourisme. De ce fait, dit-il, le législateur est sollicité pour la mise en place d'un nouveau code consacré à la relation contractuelle Agence-Hôtel-Client. Toujours selon notre interlocuteur, les codes en question n'ont pas clairement défini les droits et les devoirs de chaque élément de la chaîne des acteurs touristiques, notamment ceux des agences de voyage. En l'absence d'un dispositif législatif rigoureux, assure-t-il, les affaires du tourisme se règlent par «contrat-mesure», c'est-à-dire que les contrats établis entre les opérateurs touristiques sont soumis à des considérations et des intérêts personnels. La journée a été clôturée par des recommandations, notamment l'élaboration prochaine de deux conventions-type, dont l'une sera consacrée à la relation «agence de voyage-client», et la seconde aux agence de voyages et aux hôtels. L'initiative sera soumise au ministère du Tourisme et de l'Artisanat, et ensuite à l'instance législative. O. -S. M.
Intoxication alimentaire collective Plus d'une centaine de personnes ont été évacuées aux urgences du CHU Dr Benbadis, au service infectieux, suite à une intoxication alimentaire, dont 36 par la Protection civile. Le repas pris jeudi à une fête de mariage à El Gammas, à la cité des 500 Logements, en serait à l'origine, en attendant les conclusions du bureau de prévention toxi-infection-alimentaire-collective (TIAC) sis à la cité Daksi. L'on ne déplore heureusement pas de cas grave, hormis une personne, la quarantaine, qui a été mise en observation au service en question. Les agents du TIAC étaient présents aux consultations pour identifier le germe causal, nous dit l'un d'eux. Selon l'agent du paramédical, il est difficile d'entreprendre une investigation sérieuse en l'absence d'un plat témoin. «Comme vous le savez, la chose s'est déroulée dans un cadre familial et non institutionnel, et aucun échantillon des aliments pris par ces patients n'a pu être prélevé, seule l'eau du robinet fera l'objet d'analyses». Il faut savoir aussi que d'autres causes ne sont pas à écarter, toujours selon l'agent du paramédical, comme les salmonelles, dues à un manque d'hygiène, notamment celle des mains». Par ailleurs, l'équipe médicale qui était de garde nous a fait savoir que qu'au vu du nombre de personnes intoxiquées, il a fallu le recours à d'autres services, c'est dire que les gardes méritent une plus grande attention pour une meilleure gestion de situations similaires. Notons que le chargé de la communication du CHUC est resté injoignable, malgré nos incessants appels. N. B.