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L'ONU tire la sonnette d'alarme
Les Palestiniens face à l'embargo international
Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2006

Les Palestiniens vivent certainement l'une des pires périodes de leur histoire, à l'exception, bien entendu, de ce fameux complot international qui les a privés de tout sauf leur mémoire.
A croire, et c'est sans doute le cas, que ce complot se poursuit sous d'autres formes pour arracher aux Palestiniens ce qui leur reste, en d'autres termes, les amener à une totale soumission. Pour cela, tous les moyens sont bons, même un embargo en règle pour les affamer. Rien que cela. On n'est pas loin de cet objectif qui n'avait pas besoin d'un effort substantiel pour être atteint, puisqu'il est établi dans un rapport commandé par l'ONU mais qui avait refusé de l'endosser que plus de la moitié des Palestiniens font un repas sur deux par jour. En ce sens, toutes les statistiques sont effrayantes, parce que les Palestiniens n'ont pas d'économie et qu'Israël a maintenu des liens de très forte dépendance que rien ne peut fonctionner sans son bon vouloir. Par ailleurs, les pays donateurs font moins d'efforts et se montrent moins généreux. L'embargo international qui frappe les territoires palestiniens a fini par boucler la boucle. Conséquence appréhendée, une crise humanitaire est « aux portes » de la bande de Ghaza, en raison de la crise financière à laquelle fait face le gouvernement dirigé par le Hamas, privé d'aide internationale, a averti l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). « Il y a deux semaines, le compte à rebours d'une crise humanitaire à Ghaza s'était déclenché. Aujourd'hui, elle est à nos portes », a affirmé dans un communiqué le responsable de l'Unrwa dans la bande de Ghaza, John Ging. « Environ 55 000 familles de réfugiés à Ghaza recevaient un salaire de l'Autorité palestinienne (...) Ces familles, qui ne l'ont pas reçu depuis deux mois, se tournent en grand nombre vers les centres d'aides de l'Unrwa, qui fonctionnent déjà à flux tendus », a-t-il ajouté. Selon M. Ging, il existe de « nouvelles pénuries de matériels médicaux dans les hôpitaux publics de la bande de Ghaza ». Les quelque 160 000 fonctionnaires de l'Autorité palestinienne n'ont pas été payés depuis mars dernier. La plupart d'entre eux en sont aujourd'hui à racler les fonds de tiroirs, mais surtout à vendre leurs biens pour survivre. « J'ai déjà vendu ma voiture et maintenant je suis obligé de vendre l'or de ma femme pour acheter de quoi manger et vivre », avoue un jeune policier. « Beaucoup de mes collègues font la même chose. Je suis depuis huit ans dans la police et c'est la première fois que l'on vit une situation aussi difficile », poursuit le jeune homme. Dans le vieux Ghaza, les familles palestiniennes sont de plus en plus nombreuses à troquer l'or contre de l'argent liquide. « Les gens n'ont plus d'argent. Ils n'ont d'autre choix que de vendre leurs bijoux. Particulièrement, les fonctionnaires et les ouvriers qui travaillaient en Israël », apprend-on ainsi de source palestinienne. Mais tout le monde n'a pas la chance de posséder un pécule en or, une valeur refuge traditionnelle pour les Palestiniens. Certains se tournent vers le recyclage de la ferraille, récupérée dans les anciennes colonies israéliennes évacuées, dans les terrains vagues ou les immeubles détruits. Malgré cette situation que l'on disait défavorable au mouvement Hamas, des milliers de Palestiniens ont crié vendredi « mort aux Etats-Unis » lors de manifestations de soutien au gouvernement. Les manifestants se sont rassemblés dans le centre de Ghaza-ville ainsi qu'à Ramallah, en Cisjordanie sous le slogan « plutôt avoir faim que se mettre à genoux ». A Ramallah, le président du Parlement dominé par le Hamas, Aziz Doweik, a assuré à la tribune que le gouvernement ne ferait pas de « concessions », malgré les pressions internationales. « Nous disons à l'Occident : nous sommes avec notre gouvernement et nous ne l'abandonnerons pas. Notre gouvernement doit tenir bon et ne pas faire de concessions », a-t-il dit. Pour surmonter la crise financière, le gouvernement Hamas s'est tourné vers les pays arabes et islamiques où plusieurs de ses ministres ont effectué récemment des visites pour demander des aides financières. La Ligue arabe, qui a recueilli 70 millions de dollars au profit des Palestiniens, se trouve dans l'impossibilité de les faire parvenir au gouvernement, les banques étant réticentes à lui transférer des fonds, craignant des sanctions de la part des Etats-Unis. Comment dans ce cas-là, ne pas croire à l'idée de complot international, puisque l'argent existe, mais les banques craignent des représailles. Du jamais vu. Pendant ce temps, la menace de catastrophe humanitaire grandit et le monde a le regard braqué ailleurs.

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