Ils sont généralement jeunes des deux sexes à vouloir tenter de mettre fin à leurs vies. Les tentatives de suicide constituent actuellement un phénomène inquiétant. En effet, le service des urgences du Centre hospitalo-universitaire (CHUO) a enregistré, pour la seule semaine qui vient de s'écouler, quinze admissions pour tentative de suicide. Quand on sait que d'autres structures sanitaires à l'instar de l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) peuvent accueillir à leur tour ce type de cas, on ne peut que mesurer l'ampleur de ce phénomène. Ils ont généralement jeunes des deux sexes à vouloir tenter de mettre fin à leurs vies. Les raisons qui les ont poussés à ce stade suprême sont en majorité d'ordre purement social. Disputes familiales, échec social, conflit de ménage, etc. sont le plus souvent soulevés lors de leur interrogatoire. «Dès leur admission aux urgences, ils sont pris en charge. Pour les cas graves, ils sont soumis à un lavage d'estomac et sont ensuite laissés sous surveillance médicale. Pour les moins graves, un sédatif leur est prescrit et sont ensuite remis à leurs familles», nous a-ton appris au niveau de ce service. «C'est à l'aide de barbituriques, d'un fort dosage de médicaments ou encore de produits toxiques qu'ils attentent à leur vie. Une vie qu'ils veulent quitter par ce procédé étant devenue insignifiante à leurs yeux», commenta ce psychologue pour qui la tentative de suicide est devenue un devenue un véritable fléau social.