Des citoyens habitant sur l'axe côtier allant des Andalouses à Aïn El Turck viennent de lancer un véritable cri de détresse aux autorités locales et à leur tête la direction des transports pour qu'ils se penchent sur leur calvaire quotidien. Ces derniers réclament qu'une ligne régulière de transport urbain sur cette partie de la corniche ouest soit mise en exploitation et confortée par un nombre respectables de bus. Ils déclarent subir le martyre pour rallier la ville d'Aïn El Turck ou au moins la localité de Cap Falcon. Tout au long de cet axe très fréquenté pendant la saison estivale et déserté les autres saisons, ils (parfois des familles entières avec des enfants en bas âge ou de simples ménagères munies de leurs caddy) doivent souvent patienter, à la merci de dame nature et aux caprices de la météo, de longs moments pour dénicher un hypothétique moyen de transport. Le plus rarement, ce sont des taxis qui reviennent de la station balnéaire des Andalouses pour les prendre en charge. Mais en général, ils subissent le diktat des clandestins sans scrupules qui proposent des tarifs exorbitants, surtout le matin de bonne heure ou en fin d'après-midi. Notons que pendant cette interminable attente, aucune structure n'a été mise en place ou puissent s'abriter les gens.