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Magistrats et policiers s'unissent
Pour dénoncer les révocations «abusives»
Publié dans El Watan le 17 - 12 - 2013

Les magistrats et les policiers «injustement» révoqués ont décidé de s'unir pour défendre leur cause.
Réunis hier à Alger, les coordinateurs de l'Est, du Centre et de l'Ouest, de l'association des magistrats «injustement révoqués» ont annoncé l'élargissement de leur organisation aux fonctionnaires de la police «victimes» de licenciement, pour en faire un mouvement de tous les cadres de l'Etat révoqués injustement et dont le coordinateur national est l'ancien juge de la cour d'Oran, Mohamed Bakhtaoui.
«Nous avons les mêmes revendications, à savoir la réhabilitation et la réintégration à nos postes. De ce fait, nous allons nous battre en rangs serrés pour augmenter nos chances d'arracher nos droits. Vous savez très bien que la coordination des policiers compte quelque 5000 membres, répartis à travers l'ensemble des wilayas. Lors de nos rencontres, nous avons décidé de passer dans les prochains jours à une nouvelle forme de revendication, à travers des rassemblements et des marches publiques.
C'est la seule méthode pour nous faire entendre. Cela fait des années que nous agissons dans l'ombre, parce que nous avons cru en des promesses hélas non tenues. Les fonctionnaires de la police ont eux aussi vécu la même situation, raison pour laquelle nous nous sommes entendus pour unir nos efforts dans une même association. L'idée a été bien reçue et les premières actions seront organisées dans les prochains jours», révèle M. Bakhtaoui. Interrogé sur la situation de son association, ce dernier revient sur les différentes démarches qu'il a effectuées pour la résolution de ce problème.
«C'est vrai qu'à l'époque de Tayeb Belaïz, nous n'avons rien pu faire à cause du veto qu'il avait opposé à ce dossier. C'est avec l'arrivée de Mohamed Charfi, que le Président a été informé de notre situation. Il a installé une commission pour étudier chacun des cas, et une liste de 53 juges devant être réhabilités avait été finalisée. Ces derniers devaient être réintégrés à travers un mouvement validé par le président de la République, et avalisé par le Conseil supérieur de la magistrature. Mais nous avons su que le ministre avait ajouté deux autres listes de 22 et de 17 autres magistrats, dont le choix avait suscité de vives réactions au sein de la famille judiciaire, mais surtout son rejet par le président de la République.
Certains disent même que Charfi a quitté son poste à cause de la préparation de ce mouvement qui n'a d'ailleurs pas été exécuté», explique M. Bakhtaoui, avant d'être interrompu par son collègue, le coordinateur du Centre, Nabil Izghouti. «En arrivant à la tête de la chancellerie, Tayeb Louh a déclaré publiquement connaître les souffrances des victimes de l'administration, puisqu'il a eu à en subir les effets. Aujourd'hui, nous lui demandons de prendre ses responsabilités et de trouver une solution rapide à nos doléances. Beaucoup d'entre nous ont été réhabilités par la force de la loi, mais l'administration a refusé de les réintégrer. Nous espérons qu'en tant que magistrat et ancien syndicaliste, le ministre actuel trouvera mieux que quiconque, les solutions que nous attendons de lui», dit-il.
Les deux anciens magistrats estiment que leur nouvelle organisation, qu'ils ont créée avec les fonctionnaires de la police, ne se limitera pas uniquement à ces derniers.
«Elle sera ouverte à tous les cadres de l'Etat qui se sentent lésés dans leurs droits. Ensemble, nous pourrons instaurer l'Etat de droit, où aucun citoyen ne fera l'objet de licenciement ou de révocation abusifs. Est-il logique que des dizaines de terroristes, voire des centaines, soient réintégrés à leurs postes, après avoir tué et massacré des citoyens et des juges ou des policiers, qui étaient leurs cibles, soient bannis par l'administration ? Cela est inadmissible», lancent les deux conférenciers, avant de conclure : «Nous vous donnons rendez-vous pour bientôt, mais pas dans cette salle. Ce sera sur une des places publiques, à Alger, ou devant le siège de la présidence de la République.»


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