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Les Marocains cherchent-ils à «marquer» Alger ?
Le roi Mohammed VI en visite hier en Tunisie
Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2014

Rabat craint que le nouveau rapprochement tuniso-algérien ne se fasse à ses dépens et le monarque vole, lui aussi, au secours de l'économie tunisienne.
Le monarque marocain, Mohammed VI, est arrivé hier à Tunis pour la 1re fois depuis l'avènement des rvoltes arabes. Au-delà de la signature d'accords bilatéraux dans les secteurs public et privé, que vient chercher Mohammed VI derrière sa visite en Tunisie ? Le roi du Maroc est accompagné lors de sa visite en Tunisie d'une délégation comprenant une centaine d'hommes d'affaires qui ont déjà participé, jeudi, au Forum économique tuniso-marocain, tenu sur le thème «Des synergies à bâtir au service de la croissance et l'emploi». Le volet du renforcement de la coopération bilatérale est par ailleurs le principal point apparent à l'ordre du jour de la visite du monarque marocain.
En effet, Hichem Loumi, le vice-président de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) parle de trois thèmes, à savoir «l'évaluation des économies des deux pays, les opportunités d'investissement et surtout la complémentarité en matière de croissance et d'emploi». «On vise à faire de la Tunisie un hub régional, une plate-forme de correspondance, dans le but d'optimiser les marchés voisins», a-t-il précisé, en affirmant que l'objectif est de faire de «Tunisie-Maroc une plateforme compétitive pour l'internationalisation des entreprises du Maghreb».
«Se partager le gâteau»
Tout ceci est beau, mais ce n'est sûrement pas l'unique objectif du Maroc derrière ce premier déplacement de Mohammed VI dans un pays sur lequel a soufflé le «printemps arabe ». De l'avis de tous les observateurs, Rabat suit avec prudence le réchauffement de l'axe Tunis-Alger, suite à la venue de Mehdi Jomaâ au pouvoir en Tunisie, surtout après le récent soutien financier apporté par le gouvernement algérien à son voisin de l'Est. Les relations tuniso-algériennes étaient plutôt au frigo pendant la gouvernance de la «troïka», dirigée par les islamistes d'Ennahdha. Plus encore, le président tunisien, Moncef Marzouki, se reconnaît une descendance marocaine dans la mesure où il a de la famille installée au Maroc et que son père y soit décédé et enterré. Donc, Rabat craint que ce nouveau rapprochement tuniso-algérien ne se fasse à ses dépens et le monarque vole, lui aussi, au secours de l'économie tunisienne.
Faute de financements, comme l'avait fait Alger, Rabat offre d'aider à faire de Tunis un hub régional et une plate-forme de correspondance vers les pays voisins, notamment l'Afrique occidentale, soit le même objectif préconisé par les Marocains. «Le Maroc propose de nous allier pour se partager le gâteau et damer le pion aux Européens, au lieu de se casser la figure l'un de l'autre», ironise un homme d'affaires tunisien, qui veut garder l'anonymat.
En contrepartie, Rabat souhaiterait des facilités pour ses financements en Tunisie, notamment via Attijariwafa Bank et sa filiale tunisienne Attijari Bank. On parle des désirs marocains de s'octroyer certaines entreprises saisies aux barons du régime de Ben Ali. Il est à souligner qu'actuellement, 100 sociétés tunisiennes sont implantées au Maroc, contre 30 sociétés marocaines installées en Tunisie. Les échanges commerciaux sont encore très faibles. Le total ne dépasse pas les 250 millions d'euros dans les deux sens, malgré l'affiliation des deux pays à l'accord d'Agadir d'échanges commerciaux.


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