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Revamping du complexe pétrochimique de Skikda
Gain économique et opérationnalité
Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2006

Au mois de mai 1990, la situation au Complexe pétrochimique de Skikda (CP1K) était carrément ingérable. Son unité chlore-soude, conçue pour produire 110 t de chlore et 125 t de soude par jour, commençait à poser problème et l'asphyxie aussi bien économique qu'environnementale restait à craindre.
Quinze années après, au mois de décembre 2005, le CP1K signe enfin un contrat de performance environnementale et se défait de l'utilisation du mercure comme « cathode dans les cellules d'électrolyse » pour reconvertir son procédé par une nouvelle technologie plus propre, dite à membrane échangeuse d'ions. Il aura fallu patienter près de 30 années pour aboutir à cet épilogue. Toute une époque jalonnée de nuisances multiformes, de graves atteintes à la santé publique et de beaucoup de « non-dits ». Le CP1K polluait, c'était une évidence qu'on tentait officiellement de minimiser, voire même de démentir eu égard aux considérations économiques, conjoncturelles et stratégiques du pays. Le Conseil national économique et social (CNES) établissait clairement dans un rapport relatif à l'état de l'environnement que le CP1K rejetait quotidiennement « 28 000 t de boue de traitement des eaux résiduaires contenant ce poison cumulatif à tropisme nerveux qu'est le mercure ». Le rapport continue en révélant que « d'après les teneurs de mercure rejetées (1,67 ppm) et le débit de rejet atteint (60 m3/j), la quantité de mercure qui va annuellement à la mer est estimée à 900 kg ». Au niveau des installations du complexe, quelques travailleurs avaient fini par fuir l'unité chlore soude et l'accumulation du métal blanc dans le sang des travailleurs de l'unité commençait à poser problème. L'Enip n'avait à l'époque pas les moyens nécessaires pour changer le procédé, et la conjoncture économique et sécuritaire très difficile traversée par le pays au courant des années 1990 n'était pas propice à de tels investissements. Les pourvoyeurs de fonds étrangers semblaient même se désintéresser d'une Algérie en plein chaos. l'Enip arriva cependant à contracter un prêt de 50 millions d'euros auprès de la Banque européenne d'investissement avec un taux d'intérêt très avantageux pour le pays, pour la reconversion de l'unité chlore soude du CP1K. Un consortium espagnol a été retenu en 2002 pour mener à terme le projet revamping et l'unité a été fermée en septembre 2003 pour redémarrer deux années après avec un nouveau processus plus avantageux aussi bien sur le plan écologique qu'économique. Selon des cadres de l'entreprise, le CP1K, et en plus du fait qu'il a définitivement banni le mercure dans ses installations, arrive aujourd'hui à atteindre la production désignée passant des 110 t à 140 t. Un fait qui conforte grandement l'Enip dans ses perspectives de développement, d'autant plus que l'utilisation du chlore et de la soude est en pleine croissance stratégique dans toutes les industries chimiques. La reconversion a également permis au CP1K d'élargir et de diversifier sa gamme de production en mettant sur le marché un chlore purifié et en quantité pouvant grandement satisfaire le marché local et surtout de la soude écaillée, une variété à usage domestique très demandée dans l'industrie des détergents. On pense déjà au niveau de l'Enip à une éventuelle exportation, d'autant plus que le marché tunisien et libyen sont très demandeurs.

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