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Salah Khebri, nouveau ministre de l'énergie : L'ultime choix pour surmonter la crise
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Publié dans El Watan le 19 - 05 - 2015

Le nouveau ministre est réputé pour ses idées sur l'exploitation des ressources renouvelables.
Dans l'histoire pétrolière algérienne, une page vient d'être tournée. Salah Khebri vient de succéder à Youcef Yousfi à la tête du ministère de l'Energie. Les cadres s'en réjouissent ! Non parce que l'actuel ministre de l'Energie avait formé la plupart d'entre eux, alors responsable de l'Institut algérien du pétrole (IAP), mais parce que c'est un chevronné qui a blanchi sous le harnais dans le domaine du pétrole. Il a vraiment la cote auprès des cadres du secteur.
Pour ceux qui avaient des relations assez fréquentes avec lui, Salah Khebri, ingénieur, ex-professeur et docteur en économie pétrolière, saura au moins user de la rationalité économique, mariée aux exigences sociales et au paysage nécessairement stochastique. Autrement dit, la marchandise pétrolière ne sera qu'un «vulgaire» moyen et l'exportation ne sera plus l'ultime option mais un élément dans le mix économique, dont la création de valeur ajoutée, d'emplois, d'équilibres macro-économiques, territoriaux et de géostratégie.
En termes encore plus simples, l'économie et la stratégie prendront le pas sur les vils raisonnements d'épiciers. Pour bon nombre de cadres, le rêve est encore permis, bien que la situation chavire et les efforts qui restent à fournir soient titanesques afin que le paquebot évite l'iceberg. Les maux qui rongent le secteur ont été d'ores et déjà diagnostiqués, mais des priorités ont été établies à l'administration de la cure. En stratège et économiste, le nouveau ministre de l'Energie saura, de l'avis de certains cadres, contrairement à la précédente équipe, faire le distinguo entre des actions conjoncturelles, celles immédiates et des actions structurelles à faire précéder par une approche stratégique, et nécessairement des modèles et des calculs économiques.
A la question de savoir si le nouveau ministre aura bien les coudées franches pour qu'il puisse agir tous azimuts, un de ses proches collaborateurs disposait d'une réponse toute simple : «La situation est tellement difficile qu'ils n'ont de choix que de le laisser travailler.» A son actif, plusieurs diplômes en économie, en économie pétrolière et en engineering, Salah Khebri a occupé plusieurs postes de responsabilité dans le secteur de l'énergie, dont celui de directeur de l'IAP de 2007 à 2011 et de conseiller auprès du PDG de Sonatrach.
Pour les cadres de son département, qui ont eu à échanger avec lui, il est attendu surtout sur deux fronts essentiels : les actions conjoncturelles et les opérations à échelle structurelle. Au chapitre des actions conjoncturelles, le ministre devrait aller au charbon d'In Salah, où tout le monde mise sur un moratoire au sujet du gaz de schiste, voire, ensuite, un recadrage du projet du gaz de schiste dans la rubrique «Etudes/recherche/développement».
D'autres questions, tout aussi brûlantes, sont au menu de l'actuel ministre de l'Energie, dont les perturbations dans la distribution d'électricité et de carburants. L'idée retenue étant de minimiser les effets en attendant des solutions structurelles après 2015 au travers d'une transparence budgétaire, de l'adéquation des coûts et des prix. Au chapitre des actions structurelles, le ministre semble avoir conscience des défis auxquels est confronté le pays, sur fond d'inquiétudes quant à la volatilité des cours du pétrole et de morosité persistante dans laquelle se sont empêtrés les marchés.
Le nouveau ministre est réputé pour ses idées sur l'exploitation des ressources renouvelables, sur les équilibres financiers et le souci d'efficacité. L'objectif final étant de mettre en œuvre une politique énergétique endogène calée sur un modèle énergétique domestique optimal. Son attention porte également sur le projet de valoriser industriellement les hydrocarbures, plutôt que de s'enliser davantage dans la politique extravertie d'exportations.
Cependant, pour rompre avec les politiques destructrices du passé, des rééquilibrages institutionnels et autres s'imposent. La situation actuelle suppose que l'on fixe le cap sur une politique énergétique claire avec, à la carte, des programmes de mise en œuvre. Les dégâts de l'ère Chakib Khelil ont mis à genoux un pays dont l'économie dépend presque exclusivement de la rente pétrolière.


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