M. Zaalani reçoit la Coordonnatrice résidente des Nations unies en Algérie    IATF 2025 : M. Rezig accueille les délégations participantes    Energie : Arkab reçoit une délégation de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO    Agression sioniste contre Ghaza: 248 journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023    La dépouille du défunt Jaâfar Yefsah inhumée au cimetière de Garidi à Alger    Baddari s'enquiert des travaux d'aménagement à l'USTHB    ETUSA: nouveau programme de transport public par bus à compter du 14 septembre    IATF: les poids lourds interdits de circulation dans la wilaya d'Alger pendant deux jours    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr prend part à Nouakchott à la 38e Conférence internationale sur la Sira du Prophète    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 63.633 martyrs    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Honduras    Qualifs-Mondial 2026: les Verts effectuent leur première séance d'entrainement    Khenchela: ouverture d'une semaine culturelle de la wilaya de Tiaret    La Belgique reconnaîtra la Palestine lors de l'AG de l'ONU    Accidents de la route: 36 morts et 2252 blessés en une semaine    Persistance de la vague de chaleur à Adrar et In Salah mardi et mercredi    L'OL s'impose sur le fil contre L'OM    Liverpool arrache la victoire contre Arsenal dans un choc terne        Plusieurs dossiers prioritaires à l'ordre du jour    Manifestation de masse en Argentine    «Les autorités locales à pied d'œuvre pour une rentrée scolaire dans les meilleures conditions»    200 comprimés de drogue dure saisis, deux arrestations    Al Qods : Des dizaines de colons prennent d'assaut Al-Aqsa    Quelle politique économique pour l'Algérie face au nouveau pouvoir mondial à l'horizon 2030 ?    Plus de 200 participants à l'événement    manifestation pour Ghaza avec plusieurs milliers de personnes en marge de la Mostra à Venise    Mohamed Abdellah Bachir, lauréat du prix de la 11e édition    L'étude qui change tout sur l'impact du cadre familial    Ligue 1 Le MCA et la JSK démarrent par un nul    Futsal/Jeux de la solidarité islamique 2025: clôture du stage de préparation de la sélection nationale    Décès de Jaâfar Yefsah, l'une des figures marquantes du sport algérien    Le bilan grimpe à plus de 800 morts    Une vague de chaleur affectera, lundi et mardi, certaines wilayas du pays    Hidaoui rencontre le président du Forum de la jeunesse de l'OCI    Le président de la République met fin aux fonctions de Nadir Larbaoui et nomme Sifi Ghrieb Premier ministre par intérim    Programme du mercredi 27 août 2025    La Fifa organise un séminaire à Alger    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le danger des déchets toxiques
Ghazaouet
Publié dans El Watan le 02 - 05 - 2016

Même si des investigations médicales et scientifiques n'ont jamais été réalisées pour établir le lien entre les rejets toxiques (gazeux solides et liquides) d'Alzinc et l'état désastreux de l'environnement,
Ghazaouet est classée zone fortement polluée par le cadastre national des déchets spéciaux et par le plan d'aménagement côtier et les différentes maladies qui se répandent dans la région. Les citoyens tiennent pour responsable de ce désastre sanitaire et écologique l'entreprise de zinc. D'ailleurs, l'on s'interroge souvent pourquoi jamais une enquête environnementale à l'effet d'évaluer l'impact de cette pollution sur la santé publique n'a été effectuée. Que se cache-t-il derrière cette volonté de dissimuler les effets de cette pollution ? La vérité est-elle si cruelle qu'il ne faut pas la dire ? Autant de questions auxquelles seules des études médicales pourraient apporter une réponse. Depuis un demi-siècle, la pollution générée par ce mastodonte pèse lourdement sur la nature et la santé humaine sans que cela semble inquiéter outre mesure ceux qui ont la charge de veiller à la protection de l'environnement. De l'avis de tous les écologistes, «la lutte contre la pollution à Ghazaouet doit constituer une priorité». Personne ne peut nier que la fréquence alarmante de certaines maladies, autrefois rares, (cancer du poumon, leucémie, asthme, myopie, infarctus du myocarde, fragilité des os et fractures et autres maladies allergiques) a un rapport avec cette pollution.
C'est dans cette perspective que l'APC, forte de l'appui des associations et des citoyens soucieux de l'environnement, a finalement décidé de se pencher sérieusement sur ce problème dont les conséquences sont préjudiciables, voire dramatiques, pour la santé humaine. A cet effet, une commission extra-municipale, composée d'élus, de citoyens engagés pour l'environnement et de médecins, s'est constituée pour rouvrir le dossier du transfert des 450 000 tonnes de résidus solides générés par Alzinc depuis sa mise en exploitation en 1975. Pour rappel, cette montagne de déchets solides toxiques située sur une falaise surplombant la mer à l'entrée ouest de la ville représente, depuis un demi-siècle, une source de pollution considérable pour la santé et l'environnement.
Cette boue toxique, cumulée depuis plus de quatre décennies, devait être prise en charge par le centre fictif de stockage de déchets dangereux dont on parle depuis 2005 mais qui n'a jamais vu le jour. En 2005, le ministre de l'Environnement avait annoncé que les 450 000 tonnes de résidus seront transférées vers un site sécurisé. Par la même occasion, il avait insisté sur la nécessité d'achever le Centre d'enfouissement technique (CET) afin de préserver les milieux marins et naturels de la région. Malheureusement, ce fameux centre de stockage de déchets dangereux (nouvelle appellation) est toujours à l'état d'une simple étude qui, vraisemblablement, traîne quelque part dans un tiroir. L'étude en question n'a été réalisée qu'en 2014 par un bureau d'études canadien. Le choix du site, une ancienne carrière d'argile abandonnée à Mezaourou, a été précédé d'une étude d'impact sur l'environnement qui s'est avérée favorable pour l'implantation de cette infrastructure environnementale hautement sécurisée. Il s'agit d'une décharge conçue pour le stockage de déchets ultimes, en minimisant les risques de pollution ou de contamination de l'environnement. Cependant, les habitants du village se sont opposés à ce projet. Ils justifient leur position en mettant en exergue la situation environnementale à Ghazaouet et les dégâts sanitaires qui en découlent. De ce fait, en attendant qu'une solution soit trouvée pour débarrasser la ville de ce poison extrêmement nocif pour la santé, les poussières qui s'élèvent de cet endroit sinistre, où il n'existe pas le moindre signe de vie, confirmation du degré de toxicité très élevé, continuent de menacer la santé des habitants. Il est vrai que la prise de conscience écologique des élus ne fait que commencer pour se donner tous les moyens nécessaires afin de débarrasser la ville de cette plaie hideuse.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.