Le 13 novembre dernier, l'auteur de cet article (journaliste d'El Watan à Khenchela) a reçu via son email une invitation de l'agence CNAS de Khenchela, pour couvrir une conférence de presse coorganisée avec la BDL (Banque de développement local) et ayant pour ordre du jour «La mise en application des NTIC pour l'e-paiement avec la BDL des cotisations de Sécurité sociale par les employeurs». Jusque-là rien de plus normal, jusqu'à ce qu'un appel téléphonique fut reçu la veille de la conférence de presse, de la part de la chargée de communication de l'agence CNAS de Khenchela. Cette dernière nous informe que «la rencontre avec les journalistes est reportée à une date ultérieure». Mais le plus curieux dans cette affaire, c'est que les autres confrères exerçant localement nous ont informés qu'ils n'avaient pas été contactés pour le report de la conférence de presse programmée pour le jeudi 17 novembre 2016, conférence qui eut lieu comme prévu, animée par les deux directeurs de la CNAS et de la BDL, et qui a traité du sujet évoqué plus haut dans le courriel reçu le 13 novembre. Le revirement du directeur de la CNAS avait pour objectif d'empêcher le journaliste d'El Watan d'assister à cette réunion, privant ainsi les lecteurs de ce quotidien d'informations sur la modernisation en cours de cet important organisme. Le directeur de la CNAS a-t-il eu l'aval de sa direction générale d'Alger pour agir ainsi ? La question demeure posée. Pour rappel, lors de la conférence de presse animée au siège de la CNAS, le 29 septembre dernier, le directeur de l'agence a osé demander aux journalistes présents de lui soumettre leurs articles avant l'envoi à leurs rédactions respectives. El Watan tient à rappeler qu'il est soucieux d'éclairer l'opinion publique sur toutes les informations, vérifiées et recoupées, dont il prend connaissance, dans le respect des lois en matière de libertés d'opinion et d'expression sous toutes leurs formes.