Les porteurs de projets souhaitent une facilitation pour l'accès au foncier, la réduction du délai de délivrance du permis de construire, la création de zones d'activités dans chaque commune et la réduction des délais des travaux d'aménagement du premier parc industriel érigé à Oued Sly. Investisseurs et exécutif de wilaya veulent relancer l'investissement privé estimant qu'il est inconcevable qu'une wilaya comme Chlef, dotée d'atouts extraordinaires, reste à la traine dans ce domaine. Jeudi, la salle des conférences de la wilaya s'est avérée trop exiguë pour contenir les nombreux investisseurs de la région venus assister à la rencontre avec le nouveau wali de Chlef à laquelle ont assisté la SG de la wilaya, les directeurs de l'exécutif, les présidents d'APC et les chefs de daïra. Les porteurs de projets souhaitent une facilitation pour l'accès au foncier aux vrais investisseurs, la réduction du délai de délivrance du permis de construire à trois semaines, la résolution du problème d'indemnisation de l'expropriation des terres abritant les trois ZET, la création de «petites zones d'activités» dans chaque commune et la réduction des délais des travaux d'aménagement du premier parc industriel érigé à Oued Sly, à l'ouest de Chlef. Il faut souligner que lors de son intervention, le wali a promis de changer la situation en favorisant les investissements privés à impact social et économique. «C'est un défi que nous devons relever collectivement comme l'a recommandé le premier ministre à l'occasion de la réunion gouvernement-walis», a-t-il martelé. Les porteurs de projets, eux, n'attendent qu'une chose : la fin de la gestion bureaucratique de ce dossier et une amélioration du climat d'affaires pour se lancer dans la création de nouvelles unités industrielles et autres. Il convient de signaler que les potentialités naturelles que recèle la wilaya offrent des opportunités immenses pour la création de richesses et de nouveaux postes d'emploi. Le directeur des Services Agricoles a fait état, dans son exposé, de larges possibilités d'investissement dans l'arboriculture et l'élevage à la faveur de l'augmentation des capacités d'irrigation ainsi que dans l'agroalimentaire, le conditionnement et la production de fourrages et de lait. Il a indiqué, à titre d'exemple, que les trois laiteries existantes ne produisent que 49 000 litres par jour alors que la consommation est de 200 000 litres/jour. De son côté, le directeur du Tourisme a annoncé que 3 zones touristiques du littoral, sur les 10 existantes, sont fin prêtes et n'attendent que le règlement de la question de l'indemnisation des expropriés. Ce qui ne saurait tarder, selon lui. A. Yechkour