Peu de temps après l'annonce de la mise en service de la première ligne de métro en 2008, plusieurs artistes plasticiens et non des moindres parmi lesquels Bourdine, Djemaï, Hioun, Larbi, Massen, Nedjaï, Sellal et Zoulid ont eu la désagréable surprise d'apprendre qu'une entreprise française chargée de la réalisation du métro a déjà proposé au ministère des Transports des échantillons de revêtement pour les sols et les parois. Les sus-cités n'ont d'ailleurs pas manqué de manifester leur étonnement quant à l'attitude des autorités chargées du suivi et de la maîtrise de l'ouvrage. Ils auraient d'ailleurs souhaité qu'une consultation nationale ou un concours national soient lancés afin que des artistes algériens puissent « mettre la main à pâte » et donner un cachet tout à fait personnel aux différentes futures stations de métro, comme cela se fait de par le monde. Ils ne désespèrent pas pour autant et lancent un appel aux responsables du projet afin qu'ils offrent l'opportunité aux artistes algériens de prouver leur savoir-faire, « avant que des entreprises étrangères peu soucieuses de (leur) existence et d'un éventuel partenariat ne (les) excluent de facto » de cette grandiose réalisation au niveau de la capitale.