La direction de la culture, la Maison de la culture, le théâtre régional de Saïda, la salle de cinéma Dounyazad, ou encore la bibliothèque centrale, toutes ces infrastructures culturelles œuvrent, durant le Ramadhan, à concocter aux Saïdis un programme culturel bien étoffé. La direction de la culture, la Maison de la culture, le théâtre régional de Saïda, la salle de cinéma Dounyazad, ou encore la bibliothèque centrale, toutes ces infrastructures culturelles œuvrent, durant le Ramadhan, à concocter aux Saïdis un programme culturel bien étoffé. Durant ce mois sacré, les activités culturelles sont programmées toutes les nuits, et ce, du 31 mai au 23 juin. Au programme : des activités culturelles de diverses associations, chants bédouins, musique contemporaine, folklore, karkabou, alaoui, mais aussi des pièces théâtrales, des ateliers de dessin, des expositions d'arts plastiques. Ce programme, de par sa diversité, a touché toutes les communes et daïras de la wilaya ainsi que les places publiques et quartiers populaires. Le rythme endiablé du bendir, la musique envoûtante des karkabous et la salve de baroud réveillent la ville de sa torpeur et de son engourdissement. Le cinéma Dounyazad, totalement retapé, projette, durant ce mois de Ramadhan, 4 films : Les intrus, de Fodil Hazorli, Mémoires de scène, de Rahim Lalaoui, Celle qui vivra, de Amor Hakar et Mista, de Kamel Laiche. A La bibliothèque centrale, ce sont des tables rondes sur la vie du Prophète animées par des cheikhs chevronnés. Les Saïdis auront l'embarras du choix pour opter pour telle ou telle activité, si certains, avec leurs habitudes casanières, préfèrent rester chez eux pour regarder la télévision, d'autres déambulent dans les boulevards de la ville ou sirotent tranquillement un thé à la menthe.