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Secteur de l'hôtellerie
Djilali Mehri relance le projet des 36 Ibis
Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2006

Hier, lors d'une conférence de presse animée au Royal Hôtel à Oran, l'homme d'affaires Djilali Mehri a annoncé le début d'exécution de cet immense projet en partenariat avec le groupe français Accor. « Les travaux de l'Ibis Constantine ont déjà commencé. Ceux d'un Novotel et d'un Ibis à Alger vont bientôt l'être.
A Tlemcen, où nous avons été bien reçus, tout est sur la bonne voie. En 48 heures, nos démarches ont été bouclées. Je suis en contact avec Accor depuis 25 ans. Je tiens à ces projets », a déclaré Djilali Mehri. A Oran, il prévoit de construire, non loin du front de mer, deux hôtels de même type ainsi qu'un centre commercial et probablement des tours. « Il faut offrir aux Algériens des hôtels confortables à des prix raisonnables », dit-il. Ces établissements seront construits par la Société immobilière et d'exploitation hôtelière algérienne (Saiyaha), propriété partagée entre le groupe Mehri et Accor. Disant réserver « une bonne surprise » aux Oranais, l'homme d'affaires est heureux d'annoncer l'ouverture, désormais effective, du Royal Hôtel (qui sera officiellement inauguré aujourd'hui), situé sur le boulevard de la Soummam, en plein cœur de la capitale de l'Ouest. Retapée, la bâtisse, qui date de 1906, a été rénovée. Des extensions ont été effectuées après le rachat de l'ancien siège de la BEA. Des travaux se poursuivent pour ajouter à ce cinq étoiles une piscine et un parking. D'une capacité de 112 chambres et de 5 suites, l'hôtel est doté de deux restaurants et de trois petites salles de conférences. Le design intérieur est l'œuvre de l'artisan français Jouanet. L'entreprise allemande Selva s'est chargée de la décoration des suites. Des œuvres d'art ont été acquises chez des antiquaires d'Alger, de Paris et d'Oran pour orner les allées, les halls et les chambres. Les toiles originales de Del Piano et des copies autorisées d'Etienne Dinet sont également sollicitées pour donner des couleurs à l'hôtel. « Il s'agit de copies de la collection privée de M. Mehri », nous dit le jeune Djamel, licencié en anglais, recruté récemment (200 emplois ont été créés). Royal Hôtel, qui devra rivaliser dorénavant avec le Sheraton Oran, est destiné à une clientèle select. A titre d'exemple, le prix d'une chambre twin varie entre 22 000 et 28 000 DA. Un accord de formation de deux ans a été signé avec le groupe Accor pour le personnel afin de lui permettre de s'adapter aux techniques hôtelières haut de gamme. En partie, la formation se poursuivra en Suisse ou en France. « Il faut que le client bénéficie d'un bon accueil et d'un personnel serviable. Le tourisme est un métier de sourire », explique le patron du Royal. Combien a coûté le projet ? « Très cher », s'est contenté de répondre Djilali Mehri qui n'aime pas trop faire appel aux chiffres. Il espère acquérir le grand local de l'ex-Prisunic, qui relevait des galeries d'Oran, pour le rénover et permettre à l'hôtel d'avoir un vis-à-vis qui sied à l'image du centre-ville. Il a plaidé pour la construction de bâtiments de qualité pour donner à El Bahia « un beau visage », à l'image de ce qui se passe à l'étranger où chaque grande ville à « un repère ». Il a souhaité qu'à l'avenir les autorités imposent à d'éventuels investisseurs ou acquéreurs un cahier des charges pour respecter les normes esthétiques d'architecture et la qualité du bâti. Les pouvoirs publics oranais ne semblent pas acquis à l'idée que Djilali Mehri achète l'ex-Prisunic mais veulent qu'il participe aux efforts financiers de rénovation. Des négociations sont en cours. L'homme d'affaires a rappelé que lorsqu'il était député, il avait proposé de délocaliser les ports d'Alger, d'Oran et de Annaba pour donner une meilleure allure aux villes et limiter les dégâts de la pollution. Il a regretté l'absence de décision quant à certains projets et a parlé de « réflexes » qui empêchent l'investissement. Réflexes ? « De la perte de temps et de la bureaucratie. Parfois nous ne savons pas qui décide. On nous renvoie d'un bureau à l'autre sans qu'aucune décision soit prise. Mais ces derniers temps, on sent que les choses s'améliorent, surtout qu'une volonté politique est affichée », explique-t-il non sans rappeler « l'épisode » de la carcasse de Châteauneuf qui devait être construite en hôtel. Cette carcasse, qui n'est pas loin d'un terrain à classer parmi le patrimoine national, devrait être détruite, faute de vision d'investissement. Il appelle à encourager le système de concession pour « éliminer les spéculateurs ».
Aucune ambition politique
Selon lui, le tourisme fait appel à un investissement lourd qui implique des mesures d'aide sous forme de crédits bancaires aménagés ou d'intérêts bonifiés. « La rentabilité après la construction d'une usine est de 5 ans, celle d'un hôtel est de 20 ans. Puis investir au Sud est différent par rapport au Nord (…) Nous avons toujours besoin de l'Etat », a-t-il dit avant d'ajouter plus loin : « L'Etat ne sourit pas. » Djilali Mehri a annoncé le lancement d'un projet d'un grand complexe touristique à El Oued, sa région natale, à côté de la résidence Dhaouya, où il a reçu ces derniers jours un groupe de 160 touristes croates. Le complexe sera composé, entre autres, d'un hôtel saharien et de bungalows. « Le terrain est prêt et les études sont en train d'être faites. Des centaines d'emplois seront créés. A I'avenir, nous pourrons transporter les touristes grâce aux vols charters. El Oued est une belle région, avec son artisanat et ses palmiers, qui reste à découvrir », a-t-il noté. Déclarant être hostile au « tourisme du sac à dos », il reste convaincu que ce secteur peut mieux bénéficier à l'Algérie que le pétrole et le gaz. Cependant, il est nécessaire, selon lui, d'offrir aux visiteurs de bonnes infrastructures. D'où l'inutilité, pour l'instant, de lancer des campagnes de promotion à l'étranger, comme le font actuellement des pays comme le Maroc ou l'Inde. Cela dit, Djilali Mehri a promis une campagne de publicité (notamment dans les écrans de cinéma européens) dès l'ouverture du complexe d'El Oued. Il a confirmé sa volonté d'acquérir les hôtels Riadh de Sidi Fredj (côte ouest d'Alger), Essalem de Skikda, la Côte d'Or de Tipaza et les Zianides de Tlemcen. « J'ai postulé et j'attends », a-t-il dit. Dans ce projet, le groupe Mehri est également en partenariat avec Accor. Si les acquisitions sont avalisées par l'Etat, une nouvelle entreprise sera créée pour rénover et gérer ces établissements. Sur un autre chapitre, l'homme d'affaires a déclaré n'être plus intéressé par une carrière politique. « Je n'ai aucune ambition pour un poste politique. J'ai été élu au Parlement en tant que candidat indépendant. Je n'ai été coopté par aucun parti. J'ai de bons rapports avec tous les partis. Mon seul parti est celui de l'Algérie. J'ai beaucoup appris au Parlement. Mais je crois qu'il ne faut pas mélanger la politique avec le travail que je fais. Il y a parfois contradiction », a-t-il expliqué. A ses yeux, il est encore tôt pour que les hommes d'affaires réclament leur place au Parlement ou au gouvernement.


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