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Débat à alger sur les éléctions américaines
La recherche d'un puissant leader
Publié dans El Watan le 31 - 10 - 2004

L'Amérique sort-elle du coma ? L'approche de l'élection présidentielle, dont la tenue est prévue chaque premier mardi de novembre chaque quatre ans, a permis au « débat » de s'ouvrir sur l'engagement des troupes en Irak, sur Ben Laden, sur la gestion de l'après-11 septembre.
C'est l'idée développée par la politologue Denis L. Baer, spécialiste des partis américains et enseignante à l'université George Washington, à la faveur d'un débat organisé samedi en soirée, au Centre international de presse (CIP) à Alger par la fondation allemande Friedrich Ebert, l'organisme américain National Democratic Institute (NDI), les journaux El Khabar et El Watan. Fin septembre, le face-à-face télévisé entre le candidat démocrate John Kerry et le président sortant George W. Bush a fait découvrir aux Américains que beaucoup de choses n'ont pas été abordées sur la politique extérieure de leur pays. D'une manière sérieuse. Les médias US, qui osaient avancer des critiques sur l'engagement guerrier en Irak, étaient vite soupçonnés de faillir à leur « patriotisme ». Denis Baer, qui a suivi cinq conventions républicaines et démocrates, a remarqué que ces partis évoluent eux-mêmes dans un univers presque clos. Elle cite l'exemple de « la plate-forme » du candidat à la présidentielle qui est rarement discutée en convention. Le consensus, qui se dégage lors des conventions, évacue le débat critique au profit de l'aspect spectacle. Expliquant « la compétition » entre les deux grands partis, la politologue relève que « la stratégie » des républicains, qui dominent actuellement le Congrès, est d'écarter « les personnalités » importantes des démocrates. « Et, les démocrates n'ont pas l'habitude d'être en minorité », relève Denis Baer. La politologue estime que les démocrates manquent « d'un puissant leader ». Depuis l'épisode Al Gore, malheureux candidat à l'élection de 2000, les démocrates donnent l'impression de chercher un commandant de bord. John Kerry, au coude à coude actuellement avec Bush, est-il cet « homme fort » dont a besoin le parti démocrate ? L'idée de « la virilité » et du « commandant en chef » est très répandue parmi les républicains conservateurs. Cela avait obligé récemment John Kerry, qui veut se débarrasser de l'image d'intellectuel des salons citadins, à se montrer parmi les chasseurs ! Denis Baer observe que l'actuelle élection présidentielle est différente des précédentes tant à cause du contexte politique que de certains aspects techniques. Elle cite l'exemple du vote anticipé. Elle met en doute la crédibilité des machines tactiles à travers les citoyens américains qui votent. Les républicains seront-ils pris par la tentation de frauder étant donné que Bush avait été élu en 2000 grâce à l'arbitrage de la Cour suprême ? « Je ne pense pas. Le contrôle est rigoureux au niveau des Etats. Et les partis dans les Etats sont puissants. Le cas de la Floride (difficulté de départager Al Gore et Bush en 2000, ndlr) est unique dans l'histoire des Etats-Unis », précise-t-elle. Un intervenant relève la faiblesse des autres partis aux Etats-Unis. Il cite le cas de Ralph Nader, troisième candidat à la présidentielle, ignoré par les médias et les sondages. Denis Baer rappelle que les démocrates reprochent à Nader d'avoir « fait le jeu » des républicains et d'avoir aidé Bush à être élu. Elle note que pour avoir du poids, les partis doivent être présents dans tous les Etats et circonscriptions et bénéficier de l'appui de « groupes d'intérêt ». La politologue souligne les critiques faites à l'égard du système du grand collège électoral (538 membres) et rappelle que, dans les années 1960, des propositions avaient été faites pour y introduire des changements. Les Américains votent pour un groupe de grands électeurs qui se sont engagés à élire le candidat de leur choix au sein du collège électoral qui, en réalité, vote pour le Président et le vice-président. Denis Baer, qui a animé plusieurs séminaires, autant pour les partis démocrates que républicains à l'occasion de l'actuelle campagne, est chercheur pour le compte de l'Association américaine des sciences politiques. Elle s'intéresse à la participation de la femme en politique et à l'organisation des partis. La conférence de samedi est la première d'une série de « soirées ramadhanesques » prévues au CIP. Mardi 2 novembre, Donald Simon, expert au NDI, animera un débat sur les points forts et les points faibles du système électoral américain. Samedi 6 novembre, le débat tournera sur cette question : « Faut-il s'attendre à du nouveau pour le monde arabe et quelles conséquences pour le processus de paix au Moyen-Orient ? » après les élections américaines. Lundi 8 novembre, Graham Fraser, chroniqueur politique au Toronto Star (Canada), passera en revue le comportement des médias par rapport aux élections.

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