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Bouteflika : huit ans après, quel bilan ? (1er partie)
Publié dans El Watan le 24 - 06 - 2007

Dix-huit mois après son élection bâclée par le désistement de l'ensemble de ses concurrents, nous nous posions la question de savoir si Bouteflika pouvait être l'homme providentiel qu'attendait l'Algérie pour la sortir de l'ornière dans laquelle elle se trouvait (El Watan des 30 et 31 octobre 2000).
Comme une majorité de citoyens, nous étions assez séduits par un président de la République qui sortait des sentiers battus de la langue de bois, qui avait fait, en un temps record, le bon diagnostic des problèmes essentiels du pays, qui promettait de les solutionner par toute une série de réformes fondamentales et qui, cerise sur le gâteau, semblait décidé à mener ces réformes à leur terme. Il nous paraissait aussi que le nouveau Président concentrait en lui (et il était le seul à pouvoir le faire) les caractéristiques qui pouvaient faire de lui un homme politique exceptionnel, capable de répondre aux attentes profondes d'un peuple blessé dans sa chair, qui a vécu une décennie de traumatismes inhumains et qui n'aspirait plus qu'à la paix et à la sérénité. Ces caractéristiques étaient une intelligence claire de la situation du pays, une volonté inébranlable de reprendre la totalité des pouvoirs jusque-là concentrés entre les mains de la haute hiérarchie militaire, une aspiration profonde à réaliser de grandes choses afin de laisser une trace indélébile dans l'histoire, et, enfin, une capacité manœuvrière hors normes.
Une campagne de séduction tous azimuts
Pour gagner en crédibilité auprès d'une population qui aspirait au changement, il avait assez rapidement entamé le processus de réformes en installant trois commissions présidées par des personnalités dont la compétence et l'indépendance étaient connues et reconnues de tous (Mohand lssad, Benali Benzaghou et Missoum Sbih) et qui étaient chargées de faire le diagnostic des secteurs de la justice, de l'éducation et de l'administration et de définir les réformes à entreprendre ainsi que les voies et moyens de leur réussite. La campagne de séduction menée au pas de charge par le nouveau Président comprenait aussi, au grand dam des familles révolutionnaire et islamiste, l'utilisation décomplexée de la langue française, redevenue « butin de guerre ». Ses interventions publiques, ainsi que les nombreux discours qu'il a faits en langue française, ont rassuré tous les cadres de formation francophone qui ont maintenu debout les machines administrative et économique du pays, dans un contexte de guerre déclarée contre l'utilisation de la langue française, non seulement au sein des institutions d'Etat mais aussi dans les entreprises. L'utilisation décomplexée du français par le président de la République valait reconnaissance officielle de cette langue en tant que langue de travail et de communication. Sa volonté permanente et publique de reprendre l'ensemble des pouvoirs que la Constitution reconnaît au président de la République, mais qui étaient en grande partie confisqués par la haute hiérarchie militaire, participait à rendre crédible un président d'un nouveau genre, caractérisé par une forte personnalité et une volonté inébranlable d'en découdre avec tous ceux qui cherchaient à limiter son champ d'action et à lui disputer le pouvoir réel.
Les atouts du Président
Indéniablement, Bouteflika rassemblait en sa personne un certain nombre de critères qui en faisaient un homme incontournable, une fois installé sur le fauteuil présidentiel : une intelligence aiguë de la situation que vivait l'Algérie, un ego hypertrophié à la limite de la mégalomanie, indispensable pour réaliser de grandes choses, une volonté d'accaparer tous les pouvoirs et d'unifier à son niveau tous les centres de décision, la capacité intellectuelle et manœuvrière d'atteindre ses objectifs, de réels talents de séducteur mis au service d'une politique œcuménique de paix et de rapprochement de tous les courants idéologiques qui traversent le pays, le profond besoin de reconnaissance internationale qu'il sait ne pouvoir acquérir qu'au prix de véritables travaux d'Hercule (le retour à la paix en Algérie, étant le premier de ces travaux). Parallèlement à ces aspects positifs, d'autres, qui le sont moins, se sont dressés devant le nouveau Président pour l'empêcher d'être cet homme providentiel, qu'il prétendait être dont le pays avait réellement besoin. Des obstacles de toutes sortes n'ont pas manqué d'être dressés devant lui, il les a surmontés les uns après les autres, comme de véritables gages par les clans du pouvoir qu'il a bridés et éliminés du centre de décision, par les ultras du mouvement islamiste qui ont refusé sa politique de concorde et de grâce amnistiante, par certains partis de l'opposition du pôle démocratique qui continuent de refuser la main tendue du Président et ses appels incessants à se ranger derrière sa bannière etc.
Les réussites du Président
Tout au long des huit ans de pouvoir, l'homme a montré sa très forte capacité manœuvrière. Il a repris tous les pouvoirs que lui donne la Constitution. Il est même allé au-delà, en ce sens qu'il est devenu la seule source de pouvoir : en quelques années, il a éliminé la totalité des contre-pouvoirs, réels (la haute hiérarchie militaire, en poste ou à la retraite) ou virtuels (les autres pouvoirs constitutionnels —législatif et judiciaire, les partis politiques de la majorité et de l'opposition, la presse indépendante, la société civile etc.). Aujourd'hui, personne ne peut prétendre que le chef de l'Etat trouve encore devant lui des pouvoirs capables de lui tracer des lignes rouges et de le maintenir dans une situation de « trois quarts de président ». Certes, il a été amené au pouvoir, en 1999, par la haute hiérarchie militaire qui pensait pouvoir le manipuler et lui fixer une ligne de conduite à laquelle il ne peut déroger, mais très rapidement, il a su se libérer de cette tutelle pesante. A son crédit, on peut aussi inscrire la très nette amélioration des conditions économiques du pays, même si cette amélioration est due, avant tout, à un prix du pétrole qui s'est maintenu à un très haut niveau pendant des années, ainsi qu'à la politique d'ajustement structurel, menée avec zèle par ses prédécesseurs et continuée par son équipe sous les auspices du FMI et de la Banque mondiale. La chance fait aussi partie des atouts du Président. C'est, en effet, à elle seule qu'il doit de compter sur des caisses bien pleines, ce que ses prédécesseurs n'avaient pas pu avoir. Par contre, ce qui est à mettre à son crédit, c'est d'avoir su gérer cette manne financière en « bon père de famille » et de l'avoir utilisée pour effacer presque totalement la dette extérieure du pays. Par ailleurs, la paix qu'il a voulue et dont il a défini les contours n'est pas totalement au rendez-vous, même si la situation sécuritaire s'est réellement améliorée. Les investissements étrangers qu'il appelait de ses vœux ne se bousculent toujours pas au portillon, à l'exception des capitaux arabes à la recherche d'opportunités d'investissement juteux et immédiatement rentables (rappelons-nous les déclarations du Président qui, dès son installation, assurait que des milliards de dollars arabes attendaient aux frontières des signes d'amélioration de la situation sécuritaire pour se déverser en Algérie). L'étau qui enserrait l'Algérie au cours de la décennie rouge s'est sensiblement desserré : le pays n'est plus au ban des sociétés, grâce à une politique étrangère plus dynamique, au retour à un niveau de sécurité acceptable et à un confortable matelas de devises qui aiguise les appétits des firmes étrangères. L'empreinte du Président est visible dans cette embellie : ses rapports personnels avec les autres chefs d'Etat (y compris les plus grands), son habileté à défendre les atouts de l'Algérie sur la scène internationale, ses bons offices réussis dans la résolution de certains conflits africains, sa proximité avec les chefs d'Etat des pays émergents les plus emblématiques, son réalisme et son rejet de l'idéologie en tant que base des relations internationales, tout cela a fait qu'assez rapidement la voix de l'Algérie s'est remise à se faire entendre dans le concert des nations.
Les échecs
La machine économique reste grippée et est en attente de réformes en profondeur qui se font toujours attendre. L'Algérie ne fonctionne que grâce à la manne pétrolière qui déverse sur le pays des milliards de dollars annuellement. Cette manne a permis au Président de décider et d'appliquer une politique de désendettement vis-à-vis de l'extérieur. Les privatisations, mille fois annoncées, se font au ralenti et de manière tellement tatillonne qu'elles n'intéressent plus les sociétés étrangères, préférées initialement aux éventuels repreneurs nationaux. Le pouvoir d'achat des citoyens ne s'est pas amélioré malgré la réelle embellie financière : les salaires restent à des niveaux très bas, malgré les quelques augmentations décidées par les pouvoirs publics. Le chômage continue de sévir, malgré les chiffres optimistes publiés par l'ONS et les pouvoirs publics, annonçant pour bientôt un taux de chômage à un seul chiffre. Le système scolaire distille toujours une idéologie malsaine opposée à toute modernisation de la société, continue d'appliquer la méthode des recettes toutes faites pour la résolution des problèmes de tout ordre et persiste à former des têtes « bien pleines » au lieu de « têtes bien faites ». Il continue donc de mal former les citoyens et les travailleurs de demain : il refuse obstinément de se réformer et de se mettre au diapason de ce qui se fait dans les pays avancés. L'espoir né des conclusions du rapport de la commission Benzaghou est vite retombé au regard de l'immobilisme de ceux qui sont censés les appliquer. Les autres chantiers de réformes déclarés prioritaires — justice et administration — sont tout autant bloqués.
Un bilan entre le positif et le négatif
Entre le positif et le négatif, il est difficile de se faire une opinion sereine sur l'action du président Bouteflika au cours de ses huit années de pouvoir. Selon que l'on soit d'un bord politique ou d'un autre, on trouvera au Président soit des qualités qui lui ont permis de réussir ce qu'il a bien voulu entreprendre, soit des défauts qui l'ont empêché de mener la bonne politique de sortie de crise. Pour les uns, il a réussi à ramener la paix dans le pays. Pour eux, les attentats qui continuent, de-ci de-là, ne remettent pas en cause le retour de la paix. Il s'agit tout juste des soubresauts d'une bête qui est en train de mourir. Au pire, il ne s'agit que de groupes épars, franchisés par Al Qaïda, qui cherchent à déstabiliser tout le Maghreb mais qui ne réussiront pas, parce que combattus vigoureusement par l'ANP en Algérie, et par tous les services de sécurité à l'échelle internationale. Pour ces mêmes personnes, le Président est l'homme de la situation, capable de régler tous les problèmes qui se posent au pays : il est fondamentalement patriote (ou nationaliste, selon la terminologie encore en cours en Algérie) et met toute sa volonté et ses immenses capacités au service de l'Algérie. Pour preuve, ses programmes politique et de développement économiques, qui ont ramené la paix et permis au pays d'atteindre des taux de croissance du PIB de 6% et plus. Il est aussi l'homme de l'ouverture qui a su faire travailler au sein d'un même cabinet ministériel des hommes et des femmes d'horizons idéologiques divers : conservateurs, islamistes, démocrates, modernistes etc. Pour les autres, ses adversaires, le président Bouteflika n'a rien réussi d'essentiel : le négatif l'emporte sur le positif. Qu'on en juge : la paix n'est toujours pas au rendez-vous, malgré la série de concessions faites aux islamistes : grâce amnistiante, réconciliation nationale et bras tendus aux terroristes encore en activité. Le développement économique n'est toujours pas au rendez-vous : l'Algérie reste tributaire de la seule manne pétrolière. Elle le restera encore pour longtemps du fait que la politique économique du Président n'a pas mis en place les bases d'un vrai développement, qui survivra au tarissement prochain des ressources d'hydrocarbures. Mais ce que ses adversaires (et pas uniquement eux) lui reprochent essentiellement, c'est d'abord, sa gestion incompréhensible de la crise kabyle du printemps 2000 et, ensuite, sa trop grande proximité avec l'islamisme. Il est en effet difficile de comprendre comment un homme politique aussi avisé que lui ait laissé pourrir une situation qui était, à son commencement, facilement maîtrisable (il suffisait, affirment en chœur une majorité d'observateurs politiques, d'une condamnation immédiate du meurtre du jeune Massinissa et de poursuites judiciaires à l'encontre des gendarmes assassins pour que le calme revienne très rapidement en Kabylie). Au lieu de cela, le Président a laissé la gestion de la crise au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui a tout fait, volontairement ou par incompétence, pour envenimer le problème et le rendre insoluble. La mauvaise gestion du problème kabyle ne se limite pas à la seule période du début des événements. Elle a continué par une politique volontariste consistant à isoler la Kabylie du reste du pays, à y laisser se développer tous les maux sociaux auxquels elle avait auparavant échappés (petit et grand banditisme, prostitution, alcoolisme, drogue), à brider le développement économique d'une région autrefois réputée pour son dynamisme et son esprit d'initiative, à laisser se développer l'hydre terroriste. Tout se passe comme si le Président faisait payer à toute une région son refus d'adhérer à sa stratégie politique et de continuer de se situer une opposition franche et virulente à sa personne. La Kabylie semble avoir commis le pire des crimes, celui de lèse-Bouteflika ; et cela est impardonnable aux yeux d'un président à l'orgueil démesuré, qui ne pardonne aucune atteinte à son image d'homme omnipotent et omniscient. Rien n'indique, d'ailleurs, que le problème de la Kabylie trouvera une solution acceptable, du vivant du Président Par ailleurs pour ses adversaires du camp démocratique, Bouteflika constitue le danger suprême pour le pays : celui de préparer la prise du pouvoir légale par la mouvance islamiste Pour eux, Bouteflika n'est qu'un chargé de mission, aux ordres des émirs du Golfe, qui lui auraient fixé comme objectif la mise en place des conditions de prise de pouvoir par les islamistes. Les présomptions ne manquent pas pour « démontrer » cette affirmation : sa proximité avec les partis islamistes dits modérés (ceux qui ne prônent pas, ou plus, la violence pour prendre le pouvoir et l'application immédiate de la charia une fois atteint le premier objectif), la formation d'une alliance présidentielle comprenant un parti, le HMS, qui se revendique clairement de la mouvance et de l'idéologie des Frères musulmans, la désignation et la reconduction d'un chef du gouvernement qui n'a jamais caché son appartenance à la mouvance islamiste, la désignation et la reconduction au même poste du chef du HMS en qualité de ministre d'Etat, sa longue fréquentation des familles régnantes des pays du Golfe, ses politiques de concorde civile et de réconciliation nationale trop favorables aux islamistes. (A suivre)
L'auteur est : Politologue


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