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Ramadhan à Chlef
La ville sort de sa torpeur
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2007

Quoi qu'on dise, le Ramadhan reste le mois par excellence où la population renoue avec ses traditions et ses repères.
Dans la ville de Chlef, le mois sacré de Ramadhan est synonyme pour bon nombre de Chélifiens de veillées tardives. Ce mois nous retrempe dans l'ambiance des foyers, des marchés et autres lieux publics. En effet, si le reste de l'année, l'animation y est quasiment inexistante, elle est, par contre, présente de jour comme de nuit en ce mois sacré où le plaisir de profiter avec les proches et les amis l'emporte sur les considérations d'ordre matériel et financier. Pendant la journée, les citoyens, en particulier les femmes, prennent d'assaut les commerces à la recherche de produits nécessaires à la confection de leurs plats. Les hommes, eux, attendent généralement la fin de leur service pour prendre le relais et compléter la liste des besoins journaliers, au prix de lourds sacrifices. L'animation est telle, qu'il est difficile de se frayer un chemin ou trouver une place de stationnement pour les véhicules, à croire que toute la population de la région a déferlé sur le centre-ville, entraînant la saturation des voies de circulation. Ce phénomène peut s'expliquer, notamment, par la concentration des commerces des produits de large consommation et d'habillement au niveau du siège de la commune du chef-lieu de wilaya. La ruée sur le pain n'est plus ce qu'elle était, puisqu'en plus de la multiplication des boulangeries, les gens préfèrent acheter le pain traditionnel au prix de 25 DA l'unité. Il est vrai que pour l'occasion on peut se permettre certaines dépenses, tels les sucreries et les gâteaux qui font le charme de la meïda après le f'tour. L'éloignement des cites périphériques n'est pas pour autant un motif de découragement pour les ex-Asnamis, puisque nostalgie oblige, ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter les cafés et commerces du centre-ville après la rupture du jeûne. Devenus des repères pour ces derniers, certains lieux, comme le boulodrome et le café du cercle de l'ASO, attirent beaucoup de monde jusqu'à une heure tardive de la nuit. Cependant, pour ce qui est des familles, les soirées se passent autrement, car l'éclatement de l'ancien tissu urbain, suite au séisme d'octobre 1980, a grandement limité les déplacements de nuit.Elles sont de moins en moins rares à assister aux spectacles ou à déambuler dans les rues après le f'tour, préférant rester chez elles, rivées devant leur petit écran, ou partager les veillées entre voisines.« Et puis, ce n'est plus comme avant, il y a des difficultés pour les femmes à circuler la nuit ou à faire plusieurs kilomètres à pied pour aller voir des amies, car le transport est inexistant et les risques d'agressions omniprésents », nous dira un père de famille. Mais cela n'empêche pas tout ce beau monde de vivre cet événement dans la piété et le recueillement, mais aussi dans la joie et une ambiance particulière, car après les fêtes de l'Aïd El Fitr, c'est un quotidien plutôt morose qui les attend.

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