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Loi anti-tabac
La dernière « taffe »
Publié dans El Watan le 31 - 12 - 2007

Fin d'une époque en France. La nouvelle année 2008 va troubler les accros à la cigarette. A la faveur d'une loi anti-tabac votée l'an dernier par le Parlement, ces derniers ne pourront désormais plus jamais « brûler leurs clopes » dans les lieux publics (cafés bars et autres restaurants).
Avec cette nouvelle disposition, la France rejoint ainsi certains pays comme le Canada et les Etats-Unis, où fumer dans les lieux publics s'apparente presque à un crime. Si l'Etat se félicite de cette loi qui va indirectement alléger les comptes de la Sécurité sociale (moins de cancers de la gorge et de poumons, donc moins de dépenses de santé), les commerçants, eux, craignent de voir baisser sensiblement leurs chiffres d'affaires et de perdre leurs clients. C'est le cas de Mohsen Al Joundi, propriétaire d'un café à « chicha » à la rue des Trois Bornes dans le 11e arrondissement de Paris. Pour cet Egyptien qui pensait avoir trouvé un bon filon commercial, c'est tout simplement la catastrophe. « J'ignore comment maintenir mon commerce ouvert puisque tout mon chiffre d'affaires vient de la vente de chicha. Les Français ne viennent pas chez moi pour boire un thé ou un café mais pour fumer un narguilé à la pomme ou à la fraise. A partir de janvier, ils ne viendront plus. C'est une catastrophe qui s'abat sur ma tête. » Mohsen a écrit à la préfecture pour demander une autorisation spéciale pour continuer son activité le week-end. La réponse est négative. « L'Etat ne veut pas apporter des aménagements à sa loi, même pour des commerçants comme moi qui vivent exclusivement de la vente du tabac. » Effondré de voir son avenir compromis, Mohsen songe déjà à cumuler deux emplois pour survivre : « Ecouler des fruits et légumes dans les marchés parisiens, et continuer à vendre la chicha au retour des jours ensoleillés sur la terrasse car la loi ne l'interdit pas. »
A Vérone, il est même interdit de fumer dans les parcs
En France, des dizaines de milliers de commerçants craignent d'être pénalisés par la loi anti-tabac. Récemment, le syndicat des cafetiers et restaurateurs de France a organisé une marche de protestation à Paris pour dénoncer la loi. Il a interpellé le gouvernement en vue de trouver des allégements. Mais ce dernier a refusé toute négociation, arguant qu'il s'agit bel et bien d'un problème de santé publique qui revient cher aux contribuables. Les chiffres font peur. Plus de 60 000 personnes meurent chaque année par tabagisme actif et plus de 5000 par tabagisme passif dans l'Hexagone. Quant aux cancers dus au tabac, la note est salée pour la Sécurité sociale. Désormais, les lieux publics (bars, cafés, restaurants et casinos) voulant accueillir les fumeurs doivent mettre en place un « fumoir » (c'est un endroit fermé avec un système de ventilation sophistiqué où les clients peuvent s'en griller une). Mais voilà, le prix d'un tel aménagement n'est pas donné. Il coûte environ 18 000 euros (plus de 180 millions de dinars). Un investissement difficilement réalisable pour les petits commerçants de quartier qui ne réalisent pas un grand chiffre d'affaires. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ce sont les non fumeurs qui semblent être contents de cette mesure.Ils disent vouloir aller désormais plus dans les cafés et restaurants avec enfants et bébés puisque la menace de la fumée est écartée. Les autres se contenteront de siroter un café à l'intérieur et de braver le froid pour tirer une « taffe » à l'extérieur. En plus de la France, c'est toute l'Europe qui a déclaré une guerre sans merci au tabac. En Grèce où 45% de la population fument, l'interdiction de fumer dans les lieux publics a été décrétée en 2002. Idem en Italie où il n'est plus possible de fumer depuis 2005, et dans certaines villes comme Vérone, il n'est plus possible de fumer même dans les parcs et jardins. En Espagne, seuls les établissements de plus de 100 m2 sont obligés d'interdire la consommation de tabac. En Suède, il n'est plus possible de fumer et la population s'y conforme sans aucun souci. A quand une pareille loi en Algérie où l'on fume même dans les bureaux ?


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