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Gestion des cimetières : Le boulevard des mal-allongés
Publié dans El Watan le 03 - 06 - 2008

Les enterrements deviennent un calvaire, puisqu' au-delà de la perte d'un être cher, diriger sa dépouille vers sa dernière demeure se fait dans des conditions pour le moins humiliantes et malheureuses.
La paix éternelle ne serait pas pour demain, tant il reste avéré que la gestion désastreuse des 70, 34 ha de superficie totale des 12 cimetières, dont 10 musulmans, 1 chrétien, 1 juif, auxquels vient s'ajouter un 13e, ibadite, convenablement géré par la communauté mozabite, est capable de faire se retourner dans leurs tombes les morts que l'on entasse comme dans des fosses communes, à défaut d'existence d'un fichier, ou cadastre d'identification des sépultures. Les enterrements deviennent un calvaire, puisqu' au-delà de la perte d'un être cher, diriger sa dépouille vers sa dernière demeure se fait dans des conditions pour le moins humiliantes et malheureuses. L'absence d'organisation des lieux, et le manque de moyens nécessaires à leur entretien sont significatifs d'un malaise causé par des responsables qui, pour le moins que l'on puisse dire, ne sont pas disposés à s'occuper dignement de leurs concitoyens trépassés, enfreignant les règles qu'ils ont eux-mêmes érigées. Les visites de ces lieux par les familles sont un véritable supplice, comptant avec les agressions signalées, la fréquentation de ces endroits par les délinquants, le relief accidenté des terrains mobilisés, les mauvaises herbes, la pierraille, la gadoue et autres détritus caractérisant cet espace de « repos éternel ». Le spectre d'un réel abandon se profile plus nettement quand on sait que depuis 1983, date de la création de l'établissement public communal de gestion des pompes funèbres (EPCGPF), dont les statuts sont inspirés du décret 83-200 du 19/3/1983, et suivant l'acte de délibération approuvé à l'unanimité par l'APC la même année, du temps du maire T. Arbaoui, ledit établissement n'a jamais perçu une quelconque subvention. Pourtant, il est explicitement reconnu par l'acte de délibération n° 42, que l'établissement ainsi créé, ne pourrait fonctionner sans une aide financière de la commune, et que cette dernière est dans l'obligation d'apporter une contribution financière conséquente pour permettre à l'EPCGPF d'accomplir convenablement sa mission à caractère spécifiquement social. La nature des activités dévolues à l'établissement consiste en l'entretien des sépultures, surtout celles de personnes décédées dans les secteurs sanitaires, les inhumations et les exhumations ordonnées par la justice, qui sont également à sa charge, la confection de linceuls, cercueils et stèles, et la construction des tombes. A ces tâches déjà lourdes à assumer, l'établissement s'occupe du transport mortuaire intra et extra-muros avec un camion alloué pour servir de corbillard (?). Par ailleurs, le renforcement des cercueils du cimetière chrétien, la mise en bière, la concession de terrains et le transfert de cimetières, avec en plus les charges de gardiennage, reviennent encore à cet établissement. Il est à noter que les petites recettes engrangées par l'EPCGPF pour l'année 2007 s'élèvent à 6,5 MDA (millions), alors que le budget primitif 2008 indique 5,6 MDA. La dernière session de l'APC a fait croire à l'octroi, à titre de subvention, de 2 MDA, mensonge mortifère de la part de fossoyeurs assermentés, puisque la réalité en est que cette somme a été précédemment attribuée par l'APC sortante, sur injonction des services du cabinet du wali en date du 15 mai 2006.

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