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Partage des eaux du Nil : Sommet Ligue arabe-Union africaine avant 2011
Publié dans Horizons le 22 - 05 - 2010

Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, s'invite dans la «première guerre» de l'eau qui oppose l'Egypte, son pays, aux Etats riverains du Nil (Ethiopie, Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Kenya) qui ont paraphé le 14 mai dernier à Entebbe, un nouvel accord sur la répartition des eaux du fleuve plus favorables à leurs intérêts et prévenu qu'ils n'entendent pas reculer. «Nous ne sommes pas dans une situation d'hostilité. Nous tentons de définir une position de collaboration avantageuse pour tous », dit-il, avant de révéler l'existence de préparatifs pour la convocation d'un sommet arabo-africain en octobre ou novembre prochain pour aider les deux parties à parvenir à une entente sur le partage des eaux du Nil.
«Toutes les parties sont disposées à assumer le rôle qui leur incombe dans le cadre de la coopération arabo-africaine, de l'unité et de la complémentarité des intérêts communs », dit-il. Cette entrée en jeu de la Ligue laisse penser que l'Egypte, un pays de 80 millions d'habitants et qui tire du Nil plus de 90% de son eau, a perdu de son assurance affichée les premiers jours.
Selon des analystes, Le Caire, ongtemps sûre de son bon droit garanti par les traités de 1929 et 1959 qui accordaient à l'Egypte des droits sur 55,5 milliards de m3, vit ce nouvel accord et la fronde des « cinq voisins» comme sa « condamnation à mort» à moyen terme. «Certains en Egypte ont des idées dépassées selon lesquelles les eaux du Nil leur appartiennent (...) Les circonstances ont changé, et pour toujours », réplique le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi à Al-Djazira à l'offensive diplomatique lancée par Le Caire pour préserver son droit de veto sur tout projet en amont (barrage, station de pompage, travaux d'irrigation) qui pourrait réduire le débit du fleuve. Notamment pour raffermir son alliance avec le Soudan, autre grand bénéficiaire du régime instauré en 1929/1959.
Mohamed Allam, le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation et Kamal Ali Mohamed, son homologue soudanais, ont réaffirmé jeudi à Khartoum les « droits historiques » de leurs pays et appelé les Etats du bassin à revenir à la table des négociations. Des missions ministérielles sont prévues en Ethiopie et en Ouganda. Hosni Moubarak a reçu hier au Caire son homologue congolais et le Premier ministre kenyan pour discuter sur le partage des eaux du Nil.
Le Raïs qui attend Pierre Nkurunziza, le président du Burundi, un pays qui n'a pas rejoint encore le front anti-égyptien, entend, croit savoir l'agence Mena, peser avec précaution sa réponse à l'accord des cinq qui pourrait affecter la position de son pays. Selon le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit, des pourparlers sont en cours pour déterminer si l'Egypte restera à l'écart de cet accord qui peut être amendé encore pour sauver l'« Initiative du Bassin du Nil » créée en 1999 que certains veulent remplacer par une Commission du bassin. « Nous devons mieux comprendre nos partenaires, et nous souvenir que nous sommes aussi des Africains, pas seulement des Egyptiens ou des Arabes », estime Nabil Abdel Fatah, du centre d'études stratégiques Al-Ahram du Caire.
Selon Debay Tadesse, chercheur principal à l'Institut d'études de sécurité d'Addis-Abeba, le problème du Nil réside dans le manque de coopération dans la gestion de l'eau. « Il y a suffisamment d'eau pour tous les Etats riverains et cet accord devrait ouvrir la voie à une gestion plus équitable », dit-il à l'endroit des pays riverains hantés par une seule question : « combien d'eau ils peuvent utiliser pour irriguer leurs terres agricoles et répondre aux besoins de leurs populations». L'Egypte et le Soudan n'ont d'autres choix que de négocier. « Il leur reste un an pour prendre une décision », estime M. Tadesse. «Ce ne sont pas deux Etats qui peuvent nous empêcher de mettre en œuvre cet accord-cadre», s'est écrié, le 14 mai, après la signature de l'accord, Mme Charity Ngilu, la ministre de l'Eau et de l'Irrigation du Kenya.


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