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Faut-il avoir peur des gadgets technologiques ?
Eclairage
Publié dans Horizons le 05 - 06 - 2012


Comme chaque année, la communauté nationale vit des moments particuliers à l'occasion des épreuves du baccalauréat, synonyme de l'accomplissement d'un parcours important de la vie de centaines de milliers de jeunes et de leurs familles. Sujet récurrent, l'une des craintes des responsables du secteur de l'éEducation est de voir ce rendez-vous crucial entaché notamment par des fuites sur les sujets de l'épreuve. S'il n'en est rien chez nous, comme le confirmait récemment le ministre de l'Education nationale, il est bien indiqué de se retourner pour voir les nouvelles tournures que ne cesse de prendre le phénomène de la triche ou de la « sèche », à la faveur de la généralisation des nouveaux gadgets technologiques, tous relayés à une toile internet qui ne rate pas l'opportunité des épreuves du bac pour mettre à contribution son aura de réseau de mise en lien, de fournisseur de contenu, tous les contenus, y compris des sujets d'examen ou ce qui pourrait s'y rapprocher. Le quotidien français « Le Figaro », qui a consacré une étude approfondie au phénomène de « l'école de la triche » souligne, pour consoler peut-être, que le phénomène de la triche dans les écoles est aussi ancien que l'école elle-même. Plus inquiétant, écrit le journal, « avec Internet, la triche n'est plus un sujet tabou ou honteux. A lire les centaines de groupes sur Facebook qui rassemblent des milliers de tricheurs déclarés, c'est même le plus souvent un titre de gloire. « Il faut être doué et malin », répètent-ils à l'envi. Les smartphones, iPhone et autre BlackBerry sont devenus les meilleurs amis des tricheurs, devant les montres agendas, stylos téléphones et autres gadgets high-tech. Ce phénomène est mondial. Le « New York Times » évoque le cas de ces gadgets, notamment des montres et stylos avec minuscules caméras intégrées qui transmettent des signaux à des complices à l'extérieur, lesquels relaient les bonnes réponses. Champions du monde en la matière, les étudiants chinois ont dépensé 150 millions de dollars en 2010 en subterfuges high-tech, soit une multiplication par cinq depuis 2007, selon une étude de l'université de Wuhanqui qui a identifié 800 sites Web offrant de tels objets. L'usage des téléphones portables par les plus jeunes a néanmoins sérieusement transformé la triche. Selon un sondage mené en juin 2009 auprès de 846 Américains âgés de 13 à 18 ans possédant un téléphone portable, 35% d'entre eux admettent l'avoir utilisé au moins une fois pour tricher. (...) Autre enseignement de ce sondage, seule la moitié des jeunes interrogés considère que ces activités constituent une fraude. Pour l'autre moitié, ce n'est pas vraiment de la triche, « il s'agit simplement d'aider un ami ». (...) De la montre-téléphone au stylo-téléphone en passant par l'oreillette intra-auriculaire sans fil, les gadgets high-tech viennent alimenter cette triche, relève un journaliste d'un autre quotidien français. Que faire contre ces outils que la jeune génération s'approprie bien plus rapidement que ses aînés, sachant, en outre, que les autorités ont toujours un temps de retard sur les technologies et ce qu'elles permettent ? Il est certain qu'au regard du coût de cet examen pour l'Etat, et pour la collectivité nationale, la vigilance des responsables du secteur de l'Education nationale doit être au maximum pour éviter toute faille susceptible de porter un coup au crédit de cette institution socio-éducative que représente le baccalauréat. Certains éducateurs n'ont pas hésité à franchir le pas pour demander une nouvelle approche des épreuves du baccalauréat de sorte à atténuer les effets de la triche. « Il faut éviter les épreuves de restitution et proposer davantage d'oraux », propose l'un d'eux tandis qu'un autre invite à concevoir « des épreuves jugeant davantage le raisonnement ».Pour sa part, et pour prendre les tricheurs à contre-pied, le Danemark a fait le choix d'autoriser l'accès à internet pendant les épreuves pour son « A-Level », équivalent du baccalauréat. L'évaluation est ainsi basée sur la réflexion, la recherche et l'utilisation d'informations. Tandis que des limites sont cependant posées : mails, messages instantanés et plagiat sont interdits et les historiques de navigation sont étudiés à l'issue de l'épreuve. A méditer, à tout le moins.

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