La cinquième édition du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse a pris fin samedi dernier avec la remise des prix aux heureux lauréats. Les prix du concours de la nouvelle ont été remis aux récipiendaires en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, du commissaire du festival, Azzeddine Guerfi et de plusieurs écrivains. Le premier prix de la nouvelle en langue arabe a été décerné à Smain Djellal de Sétif pour son essai « La réalité de la vie ». Le premier prix de la nouvelle en tamazight est revenu à Mohand Akli de Bordj Bou Arréridj. Le prix d'encouragement est décerné à Maache Tarek Islam d'Alger dans la catégorie de la nouvelle en langue française. Les jurys étaient présidés par le journaliste Hamid Abdelkader pour la nouvelle d'expression arabe, l'écrivain Rachid Mokhtari pour la nouvelle en tamazight et la romancière Maissa Bey pour la nouvelle en langue française. En outre, des prix d'encouragement ont été attribués à vingt-cinq bédéistes, des enfants en majorité venus des différentes régions du pays. A rappeler qu'outre la capitale, beaucoup d'activités culturelles ont été organisées dans les wilayas de Batna et Sidi Bel Abbès. Cette initiative vise à faire profiter les citoyens des villes de l'intérieur du pays de ces festivités. Il est noter également que cette édition a permis, malgré le manque du livre de jeunesse qui a été soulevé par les visiteurs et les exposants, aux écrivains d'animer des rencontres autour de la littérature et de l'écriture en général. Des écrivains ont évoqué leurs œuvres et le contexte dans lequel ils les ont écrites. Elle a également constitué un espace d'échange qui a permis aux exposants d'échanger leurs expériences respectives et de conclure des projets de partenariat dans le domaine de l'édition. En outre, des ateliers ont été organisés au profit des enfants pour leur permettre de s'imprégner de la littérature. Autre nouveauté, des stands ont été installés à travers trois stations de métro d'Alger. Sur place, des romans, des pionniers de la littérature algérienne, ont été vendus à raison de cinquante dinars le livre, histoire de faire connaître ces auteurs aux jeunes.