Lors de leur audition où ils étaient accompagnés de leurs entraîneurs respectifs, Ahmed Mahour Bacha et Amar Bouras, les deux athlètes auraient complètement nié avoir pris un quelconque produit dopant. C'est ce que nous a révélé, hier, une source bien informée au sein de la FAA qui ajoute qu'un rapport complet de cette audition avait été transmis à la fédération internationale d'athlétisme (IAAF). D'ailleurs, à en croire la même source, Bouras et Bouraâda comptent faire appel de cette décision. Ils ont respectivement jusqu'au 2 juillet et 4 juillet pour demander par écrit une contre-expertise de l'échantillon B, comme le stipule la réglementation. Une procédure dont les frais devraient être supportés par les athlètes. Pour rappel, Larbi Bouraâda avait été contrôlé positif, le 15 juin au meeting de Ratingen, et que l'analyse a révélé la présence de stanozolol, une substance interdite, dans son organisme. Quant à Zahra Bouras, elle a été contrôlée positif à deux reprises, le 5 juin au meeting de Montreuil et le 9 juin au meeting Villeneuve d'Ascq, à Lille, et que l'analyse a révélé la présence de la même substance. Les contrôles avaient été effectués par le laboratoire de Cologne (Allemagne) en ce qui concerne Larbi Bouraâda et le laboratoire de Châtenay-Malabry (France) pour Zahra Bouras. Les deux athlètes se trouvaient à Porto Novo au Bénin pour participer à la 18e édition du championnat d'Afrique d'Athlétisme, au moment où ils ont été informés de leur cas. En attendant les résultats de la contre-expertise, Bouraâda et Bouras sont suspendus à titre conservatoire. Ils risquent une suspension minimale de deux années et ne pourront de ce fait prendre part aux prochains J. O de Londres.