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Indicede Madjid Bekkouche : L'UE est structurée pour la prédation économique
Publié dans Horizons le 15 - 06 - 2010


L'Algérie avait, dès les deux premières années de cette décennie, vu dans l'Union européenne le partenaire de choix pour envisager l'ouverture de son économie avec sérénité. La proximité géographique, les liens historiques et culturels, les intérêts régionaux communs de paix, de stabilité et de prospérité, tout cela sous-tendu par des enjeux énergétiques majeurs qui désignaient notre pays comme le partenaire idéal pour aller ensemble vers l'avenir.Mais en fait de partenaire, l'Algérie a retrouvé un ensemble économique strictement au chevet de ses intérêts, atteint d'autisme politique et conséquemment attaché au principe qui a fondé les accords d'association avec les pays tiers-méditerranéens, à savoir celui d'une adhésion à prendre ou à laisser qui a fait de l'Algérie, comme ce fut le cas du Maroc et de la Tunisie, un Etat candidat à l'épreuve de satisfaction des conditions d'adhésion exactement comme s'il s'agissait de l'OMC.Entre-temps, les pays membres de l'UE et traditionnels partenaires de l'Algérie se frayaient un chemin à chaque fois plus large vers le marché algérien, sans avoir à s'engager dans le cadre des relations bilatérales sur de quelconques concessions d'ordre économique ou commercial envers l'Algérie, celles-ci étant, bien sûr, tributaires d'un accord de tous les pays membres de l'UE. Comme si l'Algérie, Etat responsable et souverain, avait en face de lui des Etats européens atteints de minorité, juste capables d'accepter des cadeaux mais incapables, quand il s'agit d'en faire, de prendre eux-mêmes la décision.Depuis 2005, l'Algérie subit les dispositions de l'accord d'association sans pouvoir en profiter sur un quelconque des aspects où l'accord était engageant pour les deux parties. Sur le plan commercial, le protectionnisme européen a fini d'affiner ses instruments, dressant en rempart une panoplie de la normes absurdes devant les produits qui viennent d'ailleurs, alors que sur le plan de circulation des biens et des personnes, l'espace Shengen a complètement cédé, à la volonté européenne commune, le droit d'attribuer le droit de fouler le sol des pays membres.L'accord d'association, devant une gigantisme européen qui a fini par faire croire aux Européens que Bruxelles était la capitale, non pas de l'UE, mais d'une espèce de gouvernement méditerranéen, a voulu installer une relation oblique avec l'Algérie, comme si celle-ci allait vers l'accord d'association pour récolter les aides européennes. Au jour d'aujourd'hui, les bureaucrates et les politiques européens ne comprennent pas que l'Algérie dénigre les fonds de soutien et les dons qui ont favorisé, dans beaucoup de pays, une perte considérable de souveraineté et une inféodation des opérateurs économiques locaux aux intérêts d'outre-mer. L'accord d'association était censé favoriser l'investissement européen sur le marché algérien, des transferts heureux de technologie et de savoir-faire ainsi qu'un brassage humain profitable autant à l'Europe qu'à l'Algérie. S'il doit ne rien rapporter et de surcroît entraîner le doublement du volume des importations et ruiner les entreprises locales déjà fragilisées par l'ouverture, c'est qu'il n'a plus aucune raison d'être. D'ailleurs, l'UE, partenaire présumé de l'Algérie, est notre premier détracteur à l'OMC.

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