Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), M. Mohamed Saïd, a affirmé, mardi, à Biskra, que sa formation politique s'emploie à « ériger en tradition le fait d'exiger des comptes aux élus ». Animant un meeting électoral à la salle du complexe thermal de Hammam Salihine, M. Saïd a souligné dans ce contexte que les candidats du PLJ, s'ils sont élus, seront « comptables de leurs actions dès la première année de leur mandat ». « Chaque élu doit s'expliquer sur les contre-performances de sa gestion », a ajouté le président du PLJ, estimant que la mise à nu des échecs « privera l'élu de la confiance des électeurs et du parti ». Il a, également, considéré que la consultation des citoyens, par l'élu, autour de questions liées à l'intérêt général, permettra d'instaurer une « interaction positive » et de « renforcer la confiance entre élu et citoyen ». Les critères adoptés par le PLJ dans le choix de ses candidats pour les élections locales du 29 novembre 2012 « reposent essentiellement sur l'intégrité de l'élu, sa compétence et son engagement à faire triompher l'intérêt général sur les intérêts personnels ».