Boudjemaa reçoit le juge en Chef et président de la Cour suprême et constitutionnelle de la République du Zimbabwe    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    Algerian bank of Senegal: un lancement prometteur et un plan de développement ambitieux    Symposium national de l'économie d'énergie et de l'efficacité énergétique: 7 projets en lice au concours "Algerian Energy Awards"    La lutte contre la corruption se construit aussi sur la prévention et la sensibilisation    Poursuites judiciaires en France contre la Royal Air Maroc pour non-assistance à personne en danger    Commémoration des massacres du 8 mai 1945, une occasion de renforcer les valeurs de l'Algérie nouvelle victorieuse    Ghardaïa : lancement d'une initiative écologique de volontariat au ksar de Melika    Mascara: les massacres du 8 mai 1945 ,un " crime d'Etat à part entière"    Ghardaïa : instaurer des canaux de dialogue constructif avec les acteurs de la société civile    Début de l'opération d'évaluation des acquis et des examens blancs pour le BAC et le BEM    Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue pakistanais    Lancement de la "Chaire scientifique Malek Bennabi pour les études civilisationnelles"    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 52.829 martyrs et 119.554 blessés    Arrivée du premier groupe de hadjis algériens à Médine    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    Les Verts s'identifient dans la course au sommet final    Alonso s'arrête avec Leverkusen, en route vers le Real    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Rapport du 6 mai 2O25 de l'Indice de développement humain (IDH) du PNUD de l'Algérie : 3e en Afrique    Aymeric Caron reproche à Anne Sinclair son silence tardif sur Ghaza    Pénuries graves et sans précédent    Vers une approche pragmatique !    Commémoration du 80ème anniversaire au consulat d'Algérie à Pontoise    Clôture à Alger de la première édition    Présentation à Alger, de l'avant-première du film "La Gare Aïn Lahdjar"    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    10 blessés dans une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion    Adoption d'une approche réaliste pour concrétiser un véritable modèle    Le port de couteau, une menace publique !    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Destruction totale de Ghaza    «La coopération Sud-Sud, axe central de la politique étrangère algérienne»    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Quand Archie Shepp fait vibrer Ibn Zeydoun
Ouverture de la 6e édition du Festival culturel international de la musique diwane
Publié dans Horizons le 28 - 09 - 2013


Archi Shepp, sur la scène d'Ibn Zeydoun, était accompagné de quatre talentueux musiciens - un contrebassiste, un pianiste, un guitariste et un batteur. Légende vivante et militant infatigable, la star, qui a participé, en 1969, au Festival de la culture panafricaine qui s'est déroulé dans la capitale algérienne, a offert au public présent à la soirée inaugurale de très beaux morceaux musicaux qu'il a impeccablement exécutés avec le saxophone, son instrument fétiche. Il est né en 1937 en Floride mais l'artiste a étalé toute sa superbe. A 76 ans, l'aède n'a pas perdu de sa prestance, de son charisme. Sa belle voix chevrotante et mélodieuse est une douce ondée. L'artiste possède une capacité inégalable et incroyable de jeu sur le saxophone ténor soprano et des cordes vocales pareilles à nulle autre. Après avoir merveilleusement interprété quelque-uns de ses titres-phares, la star de la soirée a quitté la scène sous un tonnerre d'applaudissements. L'artiste, devenu célèbre autant dans son pays qu'à l'étranger en raison de son combat inlassable contre l'esclavage sous toutes ses formes, mais aussi pour son attachement viscéral à ses racines africaines qu'il a matérialisées sur son œuvre multiforme, nous a affirmé, à l'issue du spectacle, être heureux de cette participation, la première à ce rendez-vous annuel qu'il qualifie à juste titre de carrefour musical authentiquement africain. A propos du Festival de la culture panafricaine de 1969, auquel il avait pris part, il s'est rappelé avec un brin de nostalgie qu'il avait été très content d'y avoir participé parce que cette manifestation avait réuni l'ensemble des pays africains, dont certains nouvellement indépendants. « Ce fut pour moi qui découvrais le continent de mes ancêtres, un moment d'émotion, et de communion avec la terre qui a vu naître mes aïeux. » En ce qui concerne la musique diwane et le festival qui lui est dédié depuis quelques années, l'artiste a indiqué n'avoir jamais joué avec un groupe algérien qui chante ce genre musical. « C'est avec impatience que j'ai attendu cette soirée, pour la simple raison que j'adore la musique algérienne du terroir, parce que j'étudie les musiques traditionnelles. » Archie Shepp a lancé, en outre, « Born free », un projet autour de la musique afro-américaine. Et c'est dans le cadre de la promotion de cette musique qu'il continue à sillonner la planète et à participer aux plus grands festivals internationaux, accompagné par des piliers de la musique africaine, tels que Cheikh Tidian Seck, Mamani Keita et Guimba Kouyaté. Mamani Keita, la talentueuse chanteuse malienne, qui a connu la consécration grâce notamment au duo électro-world conçu avec Marc Minelli pour le disque « Electro Bamako », a subjugué la salle aussi bien avec sa voix chaude que par la beauté de ses belles chansons. Quand elle a entamé la première chanson, la salle semblait transportée à travers la savane africaine où tout chante et danse sous le rythme d'une musique ancestrale. Sollicitée en marge de la soirée, la chanteuse a affirmé, à propos de la manifestation, que la musique rassemble les peuples, car c'est un langage universel que tout le monde comprend. « La musique malienne ressemble beaucoup à celle du sud algérien. Quand j'écoute quelqu'un jouer du gumbri au nord de mon pays, ou au sud du vôtre, j'ai l'impression d'entendre la même musique, les mêmes tonalités », a-t-elle relevé. En ce qui concerne son séjour à Alger, elle a affirmé : « Ce qui se dit ailleurs sur votre pays est une aberration. Ma fille était un peu réticente lorsque je lui ai dit que je participerai à ce festival. Je lui ai dit que j'irai pour constater de mes propres yeux. Finalement, j'ai trouvé un peuple chaleureux et accueillant », a-t-elle reconnu. Cheikh Tidiane Seck et Guimba Kouyaté ont, eux aussi, fait étalage de leur art. Très connus et appréciés, les deux artistes ont démontré et mis en évidence la richesse et la diversité de la musique africaine qui plonge ses racines dans la mémoire collective. Ils ont surtout mis en valeur cette musique qui raconte la joie de vivre et, souvent, la difficulté d'être. Ouled Bambara, le groupe algérien qui a ouvert le bal, a, lui, électrisé la salle avec des chansons rythmées, endiablées, puisées dans le répertoire diwan et admirablement interprétées. Les huit musiciens qui allient la maîtrise des instruments aux mouvements du corps, ont laissé une bonne impression. De création récente, ce jeune groupe aspire à de vastes horizons musicaux en revivant la musique traditionnelle aux sons du gumbri et des karkabou sur des variantes du gnaoua marocain et stambali tunisien. Cette fusion réussie a valu à Ouled Bambara reconnaissance et gratitude.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.