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Abdelmalek Sellal « L'agriculture, l'industrie, l'énergie et le tourisme, locomotive de la relance »
Le plan d'action du gouvernement adopté par l'APN
Publié dans Horizons le 06 - 06 - 2014

L'Exécutif mise, pour son prochain programme quinquennal de développement, sur l'agriculture, l'industrie, l'énergie et le tourisme comme « locomotive de la relance de l'économie nationale et la réduction de sa dépendance aux hydrocarbures ». Sellal a souligné que « ces secteurs stratégiques » impulseront le Produit intérieur brut et réduiront la dépendance de l'économie nationale aux hydrocarbures. Au sujet du volet industriel, le chef de l'Exécutif a affirmé qu'une conférence nationale consacrée au secteur de l'industrie sera organisée en septembre prochain, au cours de laquelle des amendements à la loi sur l'investissement seront proposés, et ce, en vue d'un plus large soutien à l'essor du secteur industriel et de facilitations à la création de petites et moyennes entreprises. Sellal a souligné l'importance de donner un nouvel élan à l'investissement national et en partenariat avec les entreprises étrangères, dans le cadre du respect de la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie. L'Exécutif n'envisageait pas « d'instaurer un capitalisme sauvage, mais qu'il était inévitable d'ouvrir l'investissement à tous les acteurs », a-t-il dit. Le Premier ministre a critiqué ceux qui pensent que l'Algérie est mal classée (par les organisations internationales) en matière d'environnement des affaires estimant qu'il est « facile d'être premier », il suffit de faire des concessions tout simplement, notamment sur les conditions d'investissement tels la règle du 51-49% et le droit de préemption qu'applique notre pays. La remise en cause de ces deux principes « n'est pas à l'ordre du jour », affirme-t-il. Ces règles ont permis d'atteindre des résultats tangibles en matière d'investissements, citant l'exemple de l'usine de véhicules entre la SNVI et Renault qui doit livrer sa première voiture le 17 novembre prochain et le complexe sidérurgique de Bellara réalisé en partenariat avec le groupe Qatar Steel qui doit démarrer incessamment. Au volet emploi, Sellal a également regretté que des déclarations tendent à accréditer l'idée que les emplois créés en faveur des jeunes sont précaires. Pour lui, les trois millions d'emplois « ont été créés selon les références du Bureau international du travail ». Pour ce qui est des dispositifs Ansej et Cnac, ceux-ci ont permis de « financer près de 639.000 microprojets et de créer près d'un million d'emplois ». Mieux, le Premier ministre ajoute que 78% des bénéficiaires de ces dispositifs ont remboursé les crédits contractés auprès des banques, « ce qui prouve que ces jeunes n'ont pas réellement fait faillite ». Concernant le secteur de l'énergie, Sellal est revenu de nouveau sur la polémique de l'exploitation du gaz de schiste, précisant que « la souveraineté énergétique est le fondement même de la puissance économique de toute nation ». Il a affirmé que « la nouvelle loi sur les hydrocarbures comporte toutes les dispositions requises concernant la protection de l'environnement ». L'Algérie, pour le moment, rassure-t-il, n'a signé « aucun contrat concernant l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels ». Elle doit d'abord s'atteler à former la ressource humaine nécessaire à l'exploitation de cette source énergétique.
Autre sujet évoqué devant les députés, l'approfondissement de la réconciliation nationale et la prise en charge des retombées de la tragédie nationale. Sellal reconnaît qu'il y a encore « quelques problèmes qui sont en voie d'être résolus » et l'Algérie est engagée à résoudre définitivement les problèmes, y compris des personnes ayant pris les armes pour défendre l'Etat. La réconciliation nationale n'est autre qu'« une action civilisée visant la réalisation de la cohésion entre les Algériens », estime-t-il. Le Premier ministre a, d'ailleurs, expliqué que le gouvernement fera son devoir pour résoudre les problèmes de « tous les Algériens générés par les drames vécus depuis l'indépendance », soulignant qu'« il n'existait pas de tabou » à ce sujet.
Situation sécuritaire : l'Algérie a opté pour « le renforcement de son front intérieur »
D'autre part, Sellal a souligné que l'Algérie avait opté pour le renforcement de son front interne face à la situation d'« effritement » que connaissent les pays du voisinage. Une situation aggravée par la prolifération d'armes, le trafic de drogue et le terrorisme. Il a rappelé le contexte géopolitique très difficile et les tentatives, déjouées, de déstabilisation du pays, menées lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier, par des organisations non-gouvernementales. Ces actions avaient pour but « d'affaiblir notre armée », a-t-il ajouté. Ces tentatives n'ont, toutefois, « pas abouti grâce à la politique menée par le président Bouteflika, et tous ceux qui sont fidèles à l'Algérie », a précisé Sellal, insistant sur le fait que « l'Algérie est souveraine et personne ne peut lui dicter ses décisions ». Evoquant, par ailleurs, la situation qui prévaut à Ghardaïa, il a précisé que le règlement de celle-ci ne passe pas forcément par une solution sécuritaire, soulignant que l'unité nationale était une « ligne rouge que nul ne doit dépasser ». Concernant le volet lié à la lutte contre la bureaucratie, le Premier ministre s'est engagé à ce que cette décision touche tous les secteurs, rappelant les allégements introduits dans l'état civil, la délivrance du passeport, de la carte d'identité nationale, du permis de conduire... Au sujet de la corruption, il indiquera que la justice a traité, l'année passée, 1.990 affaires. Pour Sellal, on ne peut nier « l'existence de délits de blanchiment d'argent, de fraude et d'économie illicite », mais nous devons cesser de coller, à tout va, le délit de corruption à tous les cadres et fonctionnaires.
Autre question, le nouveau découpage administratif. Pour le Premier ministre, l'opération doit être « graduelle » et la priorité sera accordée aux régions du Sud et des Hauts-Plateaux, telles les villes de Djanet, El Menea, In Salah et Touggourt qui doivent, au préalable, bénéficier des moyens humains et des compétences nécessaires pour la gestion et le développement. Pour ce qui est « du développement de tamazight », Sellal a relevé la nécessité de doter l'enseignement de cette langue d'instruments pédagogiques modernes pour la hisser au niveau qui lui sied dans la société. Sur les relations de l'exécutif avec le Parlement, le Premier ministre a estimé que le gouvernement n'a pas présenté de lois de finances complémentaires depuis deux ans, ce qui prouve qu'il a « plus de maîtrise dans les prévisions ». Il a aussi imputé la non-présentation de la déclaration de la politique générale du gouvernement devant le Parlement « au manque de temps ».


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