Le Salon international de l'agroalimentaire (Sial-Paris 2014), qui se tiendra du 19 au 23 octobre, verra la participation de trois opérateurs nationaux. Un nombre insignifiant pour un rendez-vous qui réunira 6.000 exposants de 200 pays. Selon Nabil Bey-Boumezrag, manager de la société Promosalon, ce sont les frais de participation qui ont dissuadé nos opérateurs à participer à ce grand marché de l'alimentation. « Les opérateurs évoquent toujours le mode de paiement pour pouvoir participer à ce grand rendez-vous commercial. Sur les 1.500 que nous avons contactés, il n'y a que trois qui ont validé leur participation à ce salon qui est une occasion pour nos opérateurs économiques de découvrir les nouveautés du secteur de l'agroalimentaire dans le monde et pourquoi pas signer des contrats de partenariat avec de grandes firmes étrangères », a-t-il expliqué, hier, lors d'une conférence de presse à Alger. Les opérateurs ne possédant pas de compte en devises ont des difficultés à s'engager dans un tel rendez-vous. « C'est un dilemme et un frein pour développer la filière agroalimentaire en Algérie », estime-t-il. Pourtant, le Sial de Paris est une oportunité pour connaître les tendances en matière de consommation. Aussi, les meilleures innovations du monde seront présentées à ce Salon. Et sera donc l'occasion de fournir aux visiteurs un panorama unique de l'innovation. Le Sial fera un focus particulier sur l'offre fruits et légumes qui font aujourd'hui partie de ces produits sur lesquels les enseignes de distribution engagent d'importants efforts pour se différencier les unes des autres. Une tendance qui s'amplifiera dans les prochaines années. Le Sial sera aussi un lieu d'échange de savoir, de partage d'expériences et de débat sur l'alimentaire.