Les accros de handball, qui ont suivi la finale de la coupe d'Algérie entre le GSP et l'ES Aïn-Touta, n'oublieront pas de sitôt Mustapha Abassi. Le demi-centre de l'ESAT a été incontestablement le maître à jouer de son équipe. Passeur, buteur, Abassi a épaté les présents par ses prouesses. Les observateurs lui ont attribué le titre de l'homme du match, vu qu'il a été pour beaucoup dans la prestation remarquable de l'ESAT. D'ailleurs, le coach du Groupement sportif des pétroliers et sélectionneur national, Reda Zeguili, a saisi l'occasion, durant un arrêt de jeu, pour le féliciter. Dans un entretien qu'il nous a accordé, il n'a dit que du bien de l'un des piliers du Sept batnéen. Né le 31 mars 1984 à Aïn-Taya, Abassi a débuté sa carrière à 11 ans à l'école de Aïn-Taya, avant d'atterrir à l'ES Aïn-Touta il y a de cela quatre saisons. Abassi a joué dans plusieurs clubs, dont le Nadit Alger. « Ma carrière a débuté en 1995. C'est l'entraîneur Nasseredine Guesmidécouverte qui m'a révélé. Il m'a inculqué les principes d'un joueur professionnel. Pour rester autant d'années actif, j'ai été attentif et sérieux », a-t-il souligné. Interrogé sur ses objectifs avec l'ESAT, Abassi aurait souhaité décrocher la coupe d'Algérie 2013/2014. « Nous n'étions pas loin de l'exploit. Nous allons tenter de décrocher la coupe de cette saison. Sur le plan international, j'espère un jour contribuer à la consécration de mon club au niveau régional ou continental ». Sur le secret d'une cette montée en puissance de l'ESAT, notre interlocuteur dira : « Les staffs technique et dirigeant sont composés d'hommes intègres qui n'ont qu'un seul souci, servir Aïn-Touta. Tout le monde travaille pour l'intérêt du groupe ». Jouer en équipe nationale reste le rêve de Abassi. « Durant chaque match, je fais de mon mieux pour attirer l'attention du sélectionneur national. A 30 ans, j'estime que j'ai assez de maturité pour avoir le statut d'international. Bien sûr, la décision revient au sélectionneur national. De ma part, je me donnerai toujours à fond pour honorer mon contrat et, pourquoi pas, décrocher une convocation en équipe nationale ». Concernant l'éventualité d'une aventure à l'étranger, Abassi n'est pas près de quitter l'ESAT pour n'importe quel club. « Je me sens bien à Aïn-Touta. Nous formons une famille. Je ne nie pas qu'une expérience à l'étranger m'intéresse. Mais je donne la priorité à mon club employeur », conclut-il.