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« Au réel, j'ajoute de la magie et du merveilleux »
Le conteur Faycel Belattar
Publié dans Horizons le 24 - 10 - 2014


Parlez-nous du spectacle d'aujourd'hui...
La légende de l'homme qui ne voulait pas mourir est un texte qui parle de Gilgamesh, personnage héroïque de la Mésopotamie antique que j'ai réadapté à ma façon. Ce conte est tiré de ma trilogie Battements au cœur de l'Orient. Je l'ai déjà joué plusieurs fois, mais aujourd'hui c'est un peu particulier parce que je me produis ici au Palais du Bey, un espace antique et mythique qui permet de voyager.
Qu'en est-il de la suite de votre trilogie ?
Je prévois de terminer les deux autres volets au mois de décembre ou janvier. Le deuxième tome parle de deux rois : Assurbanipal - qui est pour beaucoup dans la sauvegarde de la civilisation mésopotamienne - et Hammourabi qui a codifié la société mésopotamienne. Enfin, le troisième volet est à mes yeux le plus intéressant, car il parle de l'orgueilleux Nabuchodonosor, roi de Babylone. J'essaye de voler de mes propres ailes, avec un directeur artistique, Malik Chaoui, et le musicien Lebib Benslama. Je prépare également une version de Gilgamesh en arabe classique. J'espère aussi trouver un éditeur et publier cette trilogie.
Pourquoi choisir l'Orient ?
A cause des Milles et une nuit, pour moi c'est le commencement de tout.
Est-ce que c'est difficile de composer et de conter en même temps ses propres textes ?
Généralement les conteurs puisent dans le terroir, l'imaginaire de la société et l'oralité. Avant d'écrire, j'effectue un travail scientifique, je rassemble un maximum d'informations. Je n'aime pas trahir ou déformer l'histoire. L'histoire de Gilgamesh a bel et bien existé, je n'ai fait que la remanier à ma manière. Je pars de quelque chose de réel puis j'ajoute de la magie et du merveilleux.
Où est-ce que vous avez appris à conter ?
Ma grand-mère me racontait chaque soir une histoire, j'ai donc été bercé au conte. J'ai été nourri durant mon enfance par ces petites histoires, notamment une petite légende sur mon ancêtre qu'on dit qu'il est venu d'Espagne et s'est installé à Constantine. Il a eu un différend avec Salah Bey après avoir fêté la victoire d'une bataille. Mécontent, ce dernier lui trancha la tête. Ma mère que je surnomme « la bouche du monde » m'a aussi initié au conte. Ma carrière a commencé par des stages, notamment deux ans de formation au Centre des arts du récit de Grenoble, et aussi à la compagnie de Cyrano (stage théâtral) où j'ai été formé par des conteurs de renommée mondiale. J'ai bouclé une vingtaine de stages. Je dois aussi beaucoup à Faycel Ahmed Raïs, président de l'association Kan Ya Ma Kan, qui a lancé ma carrière.
Est-ce que le contact avec le public est important lors de vos spectacles sur scène ?
Très important. Je communique par des jeux de mots, ce sont des contes interactifs, parfois je suis perturbé si je remarque par exemple quelqu'un qui bavarde, je le regarde droit dans les yeux pour essayer de le captiver.
Quels sont vos prochains projets ?
Je prépare une nouvelle expérience avec Lebib Benslama et deux artistes Amin Lahchiri et Ines Ghioua. J'ai fait la traduction et l'adaptation de trois textes « El Haraz », « Kholkhal Aioucha » et « Ras El Mahna », traduit en français et adapté en récit. C'est avant tout un projet pour ma ville.
Et pourquoi choisir d'être accompagné par un musicien ?
Je tire toute mon énergie de la musique et Lebib Benslama (luthiste et flûtiste) tire la sienne des paroles. C'est un peu comme mettre les paroles sur des notes et des notes sur le texte, on essaye de marier les deux. On fait la promotion du conte comme étant un art de la scène à part entière, tout le monde s'est mis au conte, Sid Ahmed Agoumi, Richard Bohringer, Smain, ou encore Jamel Debbouze.


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