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HAWA - Khoukha Aït Boudjenit : La poétesse chaouie et le chant de la reine rousse
Publié dans Horizons le 04 - 12 - 2010


On l'appelait Lalla, Madame, titre honorifique et respectueux pour son rang de poétesse dans la région des Aurès. Cette femme, dont le prénom prédestinant sa vocation d'aède, est la traduction en français de la pêche, ce fruit représentant dans notre société la beauté parfaite et féminine, Khoukha Boudjenit a vu le jour, en 1904, il y a 106 ans, dans une famille de riche terriens dans les monts de Hitaouine, petite ville proche de Batna. Blonde aux yeux clairs, la petite fille a reçu une éducation, raconte-t-on, loin des clichés sociaux qui voulaient que la vie d'une fillette soit balisée par les interdits sociaux. Elle apprit à monter à cheval, à chasser et à sculpter. Mais, dit-on, elle sera attirée par la poésie. Le souffle de la déesse l'a visitée pour l'habiter, lui insuffler le chant du verbe et sa musicalité. Khoukha suivra son inspiration jusqu'à sa mort. Elle laisse des vers de belle facture, dans les trois langues (français, arabe, tamazight). Ses vers récités, chantés par les siens, lui vaudront la voie de la célébrité durant son vivant et même après. Elle récitera le pays chaoui, la beauté des femmes, l'Algérie colonisée et les malheurs de l'existence. Destin atypique des autres fillettes auréssiennes, Khoukha fréquentera l'école indigène de Batna après une formation en arabe et en théologie. Si Belkacem, le père, étant également un «Taleb», lettré en arabe et instruit en religion. A force de témérité, la petite orpheline, Si Belkacem mourut entre-temps, atteindra le niveau scolaire des collèges à Constantine. Indomptable, forte de caractère et courageuse. Elle sera également généreuse et humaine. Elle se mariera à un cousin et meurt en 1963.

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