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Un bol d'oxygène pour la production locale ?
reconduction du Crédit à la consommation
Publié dans Horizons le 15 - 12 - 2015

L'économiste et consultant international Malek Serraï estime que l'un des points essentiels de la reconduction du crédit bancaire est que ce dispositif puisse aider à booster la production nationale, grâce à la consommation du produit local sachant que les produits éligibles au crédit bancaire doivent être fabriqués ou assemblés localement. Pour ce qui est de ces derniers, « il faudrait que leur taux d'intégration soit égal ou supérieur à 42% conformément à la réglementation nationale et à la convention de Genève, d'après l'économiste. « Car, pour créer de la valeur ajoutée, les entreprises doivent impérativement arriver à ce taux sinon on ne peut pas parler de produit national », enchaîne-t-il. Toutefois, un problème se pose : le tissu industriel national demeure faible avec 8.600 entreprises dont 250 seulement sont de niveau international soit 3%. Les 97% restants sont des TPE (très petites entreprises), ce qui prouve, avoue M Serraï, que l'industrie ne participe qu'à hauteur de 4,7% du produit intérieur brut (PIB), alors qu'il y a 20 ans de cela, ce taux était de 20%. Néanmoins, l'économiste reste optimiste. « Les banques, qui vont octroyer des crédits à la consommation aux ménages vont, en filigrane, aider les sociétés nationales à se moderniser, à augmenter leurs capacités de production, à améliorer la qualité et à diversifier leurs produits afin de pouvoir répondre aux attentes des consommateurs », souligne-t-il. D'autant que le marché national est qualifié de « dynamique » puisqu'il augmente de 66% par an, affirme l'économiste. Et d'ajouter que l'Algérie n'est pas en crise économique mais en début de crise financière. Et à cette crise, il trouve même un côté positif : l'utilisation du dinar dans des activités productives, le maintien de l'emploi et la création de nouveaux postes. M. Serraï fait partie des économistes qui estiment que l'effort actuel pour donner du souffle à l'économie donnera l'occasion à certaines entreprises de se développer, réduira le marché parallèle et permettra au dinar de se recycler et de rentrer dans la machine de production nationale, « sachant que 43% de la monnaie nationale circulent actuellement en dehors des banques ».
L'expérience iranienne, dit-il, est édifiante en ce sens puisque ce pays a investi dans la production locale en copiant parfois des modèles étrangers tout en produisant localement. Cette catégorie de prêts, destinés exclusivement aux biens fabriqués localement, devrait également renforcer « la justice sociale puisque ce sont les catégories sociales modestes qui vont en bénéficier ». Seul inconvénient, selon lui, celles-ci risquent l'endettement si elles ne maitrisent pas leurs achats. Justement pour éviter la spirale de l'endettement l'association de protection et d'orientation du consommateur et son environnement (APOCE) plaide pour l'établissement d'un fichier national des risques destiné aux banques afin que le citoyen ne puisse bénéficier que d'un seul crédit et pouvoir ainsi le rembourser dans les délais impartis. Ce qui n'empêche pas l'association d'émettre des réserves sur la reconduction du crédit à la consommation. La première a trait au taux d'intégration du produit fabriqué localement.
« Au début, l'identification du produit national était liée à un taux d'intégration de 40%. Maintenant, cette notion n'existe plus, or le critère essentiel d'un produit national c'est son taux d'intégration. S'il n'y a pas de transparence cela favorise les entreprises qui font uniquement de l'assemblage et le but visé par le crédit sera dévié de sa vocation initiale à savoir la promotion de la production et donc de l'économie nationale », estime le président de l'APOCE, Mustapha Zebdi.
Le second point sur lequel l'association semble rétive concerne le taux d'intérêt. « Nous avons été saisis par des milliers de citoyens qui sont contre les intérêts bancaires. Il faudrait trouver des solutions pour que tous les consommateurs puissent bénéficier de ce crédit », recommande M. Zebdi. L'association souhaite que les pouvoirs publics trouvent « un modèle adéquat qui préserve les intérêts moraux des citoyens ».


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