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« Les cinq titres africains resteront inoubliables »
Benmaghsoula
Publié dans Horizons le 25 - 12 - 2015

Après une longue carrière de joueur, d'entraîneur, que devient Abdeslam Benmaghsoula ?
Je suis président du HBC El Biar depuis 14 ans. Avec la précieuse contribution d'une équipe de techniciens compétents, nous avons réussi à mettre en place une école de formation au vrai sens du terme reconnue au niveau national. Les titres obtenus par les jeunes catégories, les seniors hommes et femmes ne sont que le fruit de sacrifices de toute la famille d'El Biar. A l'instar de toutes les disciplines, la réussite du handball passe impérativement par une formation enchaînée et faite sur des bases solides.
Au temps où vous étiez joueur, l'équipe nationale a été reine d'Afrique de 1981 jusqu'à 1989. Qu'est-ce qui a permis au sept national de briller et de briser l'hégémonie
tunisienne à partir de 1981 ?
Je pense qu'il y a deux facteurs. Primo, la conjoncture d'un ensemble de joueurs pétris de qualités sur tous les plans. Secondo, l'entraîneur Mohamed Aziz Derouaz a compris ce qu'il fallait faire pour dominer haut la main le handball africain. Il a instauré la rigueur et le sérieux. Des paramètres qui ont permis à tous les joueurs de perfectionner leur handball et d'avoir chacun une spécificité et un atout. Il faut souligner aussi que notre génération avait un don et cette intelligence dans le jeu.
Ne pensez-vous pas que l'expérience roumaine en Algérie a été un autre facteur dans l'ascension du handball algérien ?
Personne ne peut dire le contraire. L'élite roumaine a apporté sa contribution, notamment Costache. Ce dernier a été pour beaucoup dans l'émergence d'une pléiade de techniciens et de joueurs. Derouaz a su comment assurer la continuité et apporter sa touche en équipe nationale. Après des années de travail bien planifié, le handball algérien a connu une progression fulgurante que ce soit au niveau du championnat ou des équipes nationales de différentes catégories.
Quel est le plus beau souvenir de votre carrière ?
Sans hésitation, c'est les 5 sacres africains gagnés en 1981, 1983, 1985, 1987 et 1989. Ce fut des joies immenses que seul le sport peut nous en procurer. Il faut savoir que nous attendions avec impatience de débloquer notre compteur titres et dire à toute l'Afrique que l'Algérie va balayer tous les adversaires qui se dresseront sur son chemin.
La coupe d'Afrique remportée en 1989 à la salle Harcha a été la plus difficile. En finale, l'Egypte était le dernier obstacle à franchir avant de conserver votre statut de champion d'Afrique. Que gardez-vous en mémoire de cette finale gagnée sur le fil (19-18) et durant laquelle vous étiez menés à la mi-temps (10-13) ?
L'équipe nationale ne s'est pas préparée dans les meilleures conditions. Dans un premier temps, Aziz Derouaz a renouvelé une partie de la sélection. Les plus anciens, dont moi, ont été rappelés trois mois avant le championnat d'Afrique. Nous ne sommes pas préparés comme il se doit. Cette année, l'équipe d'Egypte était constellée de jeunes joueurs qui avaient l'osmose et se sont préparés depuis quatre ans. D'ailleurs, ils ont pu remporter en 1991 le titre à domicile. Malgré notre faiblesse, nous n'avions pas le droit de décevoir le merveilleux public de la salle Harcha- Hacène. A la mi-temps, le discours de Derouaz nous a donné des ailes, surtout quand il criait : « Nous avons gagné quatre titres à l'extérieur, il ne faut surtout pas perdre celui-là devant nos supporters ». Tous les joueurs se sont unis pour faire une remontée spectaculaire durant la 2e période. Une fois la finale gagnée, je ne peux pas oublier l'envahissement du parquet par les milliers de supporters fous de joie et fier de leur sélection nationale et de son entraineur Derouaz. Les moments que j'ai vécus en 1989 j'ai pu les revivre durant la CAN 2014. D'ailleurs, tous les joueurs étrangers qui ont joué à Harcha restaient émerveillés devant l'euphorie du public algérien. Une ambiance qu'on ne peut retrouver nulle part dans le monde.
Quel a été le plus mauvais souvenir ?
C'est la défaite face à la Tunisie en finale du championnat arabe en 1985 au Maroc. C'était la seule fois qu'on a perdu face aux Tunisiens en 10 ans. Nous sommes aussi passés à côté de la préparation, vu que nous étions au stade de la préparation physique en prévision du championnat d'Afrique qui s'est joué en septembre 85 en Angola. Dieu merci, nous nous sommes rachetés en étoffant notre palmarès avec la 3e Coupe d'Afrique.
L'actuelle équipe nationale connaît un renouvellement partiel et le retour de l'ancien sélectionneur, Salah Bouchekriou, à la barre technique. Le sept national a-t-il des chances de conserver son titre de champion d'Afrique lors de l'édition de 2016 en Egypte ?
Je pense que la fédération aurait dû procéder à la nomination de Salah Bouchekriou le plus tôt possible, en lui donnant un cycle olympique pour reconstruire une équipe. L'équipe championne d'Afrique est arrivée à un stade où ses joueurs ne pouvaient plus donner. Le mondial 2015 en est la preuve. Il fallait se fixer comme objectif le championnat d'Afrique 2017 pour préparer celui de 2019 qualificatif pour les JO 2020. Jouer le titre en 2016 sera très difficile. La forme actuelle et la longue préparation de l'Egypte et de la Tunisie rendront notre tâche plus ardue. L'objectif visé par Bouchekriou, à savoir jouer pour la qualification au mondial 2017, est plus que raisonnable, surtout qu'il n'a eu que trois mois pour préparer l'événement continental.
Durant la CAN 2016, le gardien N°1 en Algérie, Abdelmalek Slahdji, brillera par son absence. Pensez-vous que sa défection influera sur le niveau du sept national ?
Malheureusement, oui. Slahdji est un gardien d'exception que l'Algérie n'a pas eu depuis très longtemps. J'espère que les autres gardiens de but puissent comprendre l'importance de leur apport durant ce championnat d'Afrique. Les grandes nations de handball arrivent à chaque compétition à s'illustrer grâce à, notamment, les arrêts décisifs de leurs gardiens.
à vous de conclure...
Je tire chapeau à tous les bénévoles qui ont fait que notre handball soit une référence et à ceux qui apportent leur pierre à l'édifice pour que notre sport préféré renaisse de ses cendres. Je rêve un jour de voir notre équipe nationale intégrer le gotha mondial et figurer parmi les huit meilleures équipes mondiales. Actuellement, nous n'avons pas les structures nécessaires pour ce faire.


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