S'inscrivant en droite ligne des appels des ministres de la Culture, de la Communication et du Tourisme quant à la réhabilitation, la préservation et la mise en valeur du patrimoine culturel, un atelier sur les étapes juridiques et techniques d'intervention sur les biens culturels immobiliers protégés a été animé, mercredi et jeudi derniers, à Béni Isguen à Ghardaïa à l'initiative de l'Office de protection et de préservation de la vallée du M'zab (OPVM). Louable à bien des égards, cette nouvelle démarche a pour but, expliquent ses initiateurs, dans une dépêche rapportée par l'APS, l'élaboration d'une charte d'éthique sur les pratiques de restauration et de réhabilitation des biens classés et protégés. En présence d'un aréopage d'experts, d'universitaires et de chercheurs de différentes régions du pays, en matière de préservation et de réhabilitation du patrimoine culturel matériel protégé, cet atelier de deux jours s'inscrit dans le cadre des activités de l'OPVM visant la préservation de l'héritage culturel et architectural de la région du M'zab, classé patrimoine mondial en 1982. Les participants ont appelé à adopter une « démarche participative » de l'ensemble des acteurs et partenaires sur le terrain, concernés par les pratiques de la restauration et de la sauvegarde des monuments et autres biens culturels, tout en s'inspirant des expériences de différents pays pour l'élaboration de la charte d'éthique. Cette charte a pour objectif la prise de conscience collective et l'engagement des différents acteurs de la société à la préservation du patrimoine culturel dans ses différentes facettes, particulièrement l'architecture et l'urbanisme, ont-ils souligné. Ce texte d'éthique fera l'objet d'une concertation élargie avec les composantes de la société, avant son élaboration et son adoption pour « concrétiser objectivement et scientifiquement », les actions de restauration et de sauvegarde de monuments historiques, culturels et architecturaux.