Ainsi, le directeur général de la DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, a instruit ses cadres de mener des missions sur le terrain pour la gestion de la sécurité routière. « Cette mission consiste à contrôler, encadrer et inspecter les équipes opérationnelles dans les points de contrôle », a indiqué un officier de police. Il a précisé que la présence des officiers sur le terrain est autant préventive que dissuasive. L'officier a pour rôle de diriger et de coordonner les actions des unités subordonnées tout en étant « le conseiller technique ». « L'encadrement des agents est nécessaire pour instaurer la loi et la discipline. On fait aussi dans la sensibilisation de nos éléments. L'officier peut également intervenir en cas d'incident avec les conducteurs qui ne se soumettent pas à la loi et ne respectent pas le code de la route », a assuré l'officier. Cette mesure a été saluée par les citoyens. Un chauffeur de taxi assurant la ligne Ruisseau-place des Martyrs a fait remarquer que la présence des officiers a contribué d'une façon sensible à l'organisation de la circulation routière notamment à Alger centre. « D'habitude, les officiers de police sont mobilisés sur le terrain quand il s'agit d'un événement ou d'une visite d'officiels. Aujourd'hui ce sont eux-mêmes qui supervisent la circulation et c'est tant mieux puisqu'il n'y a pas d'embouteillage ou bouchon dans les points noirs », constate-t-il. Un avis partagé par un autre conducteur qui a signalé que le déploiement d'officiers sur les axes routiers a permis la fluidité de la circulation. « J'ai constaté ces derniers jours que la rue Hassiba Ben Bouali à Alger s'est libérée grâce à la présence d'un lieutenant de police, alors que d'habitude elle est bloquée à cause du stationnement anarchique », a-t-il indiqué. Le nouveau plan d'action de la DGSN consiste également à lutter contre le stationnement anarchique. « Les brigades de la sécurité routière chargées de cette mission ont été renforcées. Elles multiplient les patrouilles durant la journée notamment au niveau des grands boulevards de la capitale afin de libérer la voie publique. Le stationnement anarchique est à en partie à l'origine de la perturbation du trafic routier », précise un officier de police.