Le président américain Barack Obama a prévenu, hier, que la « menace » d'un acte de « terrorisme nucléaire »qui serait perpétré par des terroriste « fous » de l'organisation autoproclamé l'Etat islamique (EI/Daech) continuait de planer sur la communauté internationale, en dépit des efforts mondiaux pour la contrecarrer. « Nous avons sensiblement réduit le risque. Mais (...) la menace du terrorisme nucléaire persiste et continue d'évoluer », a déclaré Obama en ouvrant la session plénière d'un sommet international sur la sûreté nucléaire à Washington. « Il ne fait aucun doute que si ces fous mettaient la main sur une bombe nucléaire ou sur du matériel nucléaire, ils l'utiliseraient certainement pour tuer autant d'innocents que possible », a mis en garde le président des Etats-Unis. « Heureusement, grâce à nos efforts coordonnés, aucun groupe terroriste n'a réussi jusqu'à présent à acquérir une arme nucléaire ou une bombe sale faite de matériaux radioactifs, a-t-il souligné. Barack Obama a rappelé que le groupe terroriste Al-Qaïda avait longtemps cherché (à s'emparer) de matériaux nucléaires et que « des individus impliqués dans les attentats de Paris et de Bruxelles avaient filmé un responsable officiel d'une infrastructure nucléaire ». Le président américain faisait référence à des informations de la presse belge et internationale la semaine dernière après les attentats de Bruxelles revendiqués par Daech, qui affirmait que la cellule terroriste bruxelloise des attaques du 22 mars avait prévu de fabriquer une « bombe sale » radioactive, à la suite d'une surveillance par vidéo d'un « expert nucléaire » belge mise sur pied par deux des kamikazes, les frères Bakraoui.