Après une longue absence, le maître de la chanson oranaise, Houari Benchenet, a marqué, avec faste, son retour. Il a animé un concert, vendredi soir, à la salle Ibn Zeydoun (office de Riad El Feth). Un public peu nombreux mais de qualité a assisté au spectacle. Il a surtout vibré pour un programme coloré, en hommage à la ville d'Oran. L'assistance a voyagé à travers les différentes orchestrations musicales de l'artiste. Il a chanté sur des airs wahrani, berouali et rumba oranaise des tubes phares comme « Marssam wahra », « Rani mdamar »... Riche en rythmes, le spectacle d'une heure et trente minutes était une succession de musiques recherchées. La soirée était agréable. « Je ne vous cache pas que c'est un plaisir de vous revoir. Je suis là pour partager ces moments avec vous », lance l'artiste. Il a dédié « Ki natfakar ana ayami » à son ami Abderrahmane Djalti. Ce dernier ému lui répond : « Je suis là pour cela. » Houari Benchenet depuis son jeune âge a été influencé par la musique de Blaoui Houari et Ahmed Saber. Ses textes sont très puissants. Son interprétation dans l'accent oranais, mêlant parfois le français, l'espagnol ou encore tamazight est attachante. Il a écrit et composé plus de 400 titres.