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Conférence-Implications de la crise libyenne au plan nord-africain : L'Algérie doit sécuriser ses frontières selon des expert
Publié dans Horizons le 30 - 05 - 2011

Photo : Fouad S. L'Algérie, qui s'est de tout temps opposée à la présence et l'ingérence étrangère dans la région, doit tirer des enseignements de la crise libyenne.
Elle est appelée à sécuriser ses frontières en déployant les moyens humains et matériels nécessaires, pour freiner tout dérapage, tel le flux d'armes légères, des munitions et éviter de conforter la présence terroriste dans cette région sensible et vulnérable. Facteurs menaçant la stabilité de la région, justifiant les craintes de l'Algérie.
Connaissant parfaitement cet espace géographique immense, les Touareg devraient s'impliquer dans la sécurité nationale. C'est l'avis des experts des questions politiques invités hier par le CRSS (Centre de recherche stratégique et de sécurité) pour animer une conférence débat sur les implications de la crise libyenne dans la région nord-africaine.
Revenant sur la genèse des hostilités opposant dans un premier temps les insurgés aux forces du colonel el Kadhafi, ensuite les forces de la coalition aux mêmes forces, le colonel à la retraite estime que le mutisme de la communauté internationale conduira certainement à l'enlisement. La ligue arabe devrait jouer un rôle diplomatique pour faire cesser la hostilités, étant donné l'ambition de la coalition à reproduire le même scénario adopté en Irak en 1990- 1991, dans les Balkans et plus précisément en Bosnie Herzégovine (1992-1995) et dans le conflit Israël - Liban (Hezbollah) en 2006. «C'est l'impasse» a-t-il souligné estimant que la politique et les frappes aériennes de la coalition épuiseraient les deux parties libyennes. C'est d'ailleurs, l'objectif escompté en dépit de tout humanisme. Pour les conférenciers, la coalition excelle dans ses modes d'actions répertoriés, qu'elle mène, au plan diplomatique sous prétexte de la légalité internationale.
Les implications de la crise sont graves et négatives, d'où l'urgence d'adopter une position ferme à l'égard de l'ingérence des forces occidentales dans la région d'une manière générale et en Libye en particulier sous le prétexte de protéger les populations civiles. «Ce qui se passe en Libye, n'est qu'un scénario qui vise l'Afrique du Nord», a souligné M. Ben Djana, colonel à la retraire. «Si la crise perdure et la violence augmente, les chemins convergeraient vers une guerre fratricide et un dérapage sans précédent. L'isolation de la Libye n'est guère à écarter » a regretté l'intervenant, affirmant que la dislocation du pays en deux Etats demeure une hypothèse réelle.
Les tendances politiques confuses, la désorganisation de la rébellion, sans commandement hiérarchique, autant de carences diminuant l'action de contrôle face aux forces du Colonel El Kadhafi. «Ce qui exacerbe davantage la présence d'opérations au profit de la nébuleuse terroriste. «La sécurité nationale impose la mise en œuvre d'un dispositif de surveillance, le long des frontières, foyer de tension permanent, pour éviter l'infiltration des terroristes et l'acheminement des armes», précise-t-on .
Deux mois après le début des hostilités en Libye, la situation s'avère des plus catastrophiques. M. Hadj Boudoukha, attaché militaire aux Etats-Unis d'Amérique estime que l'ingérence des pays de la coalition en Libye est un acte prémédité sous couvert de la légalité internationale, visant l'instabilité des régimes de la région et l'installation des conflits ethniques.
Le regain de violence n'a épargné ni les populations civiles ni les infrastructures du pays. Le rapport de forces de la coalition avec celui des forces libyennes est incomparable. Les restrictions imposées au pays, sont à l'origine de la détérioration des conditions de la population. Faut-il rappeler, que la Libye importe entre 75% et 90% de sa consommation en céréales. Elle a besoin jusqu'à 150.000 tonnes de produits alimentaires pour nourrir 6 millions de personnes. Le pays souffre actuellement d'une raréfaction en eau potable. C'est dire l'urgence de l'arrêt des hostilités et l'obligation de la communauté internationale, la Ligue arabe en particulier de faire le forcing pour parvenir à une solution diplomatique.


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