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Rencontre avec Saïd Bouabdellah, président de la coopérative-«Atelier des arts El Bahia» : «Produire au moins deux œuvres par an»
Publié dans Horizons le 24 - 03 - 2010

Les comédiennes Malika Youcef et Wahiba se sont surpassées dans l'interprétation de leurs rôles respectifs dans cette œuvre théâtrale « Yamina » de la coopérative El Bahia, du texte «Livre de femmes» d'Azzedine Madani. Cette représentation était en compétition à la 4e édition du festival du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbes (16/22 mars 2010). La pièce relate dans un style humoristique l'histoire de Chadlia et Yamina. Deux femmes qui traitent du sujet du conflit de génération. Pendant un peu plus d'une heure, le spectacle a tenu en haleine le public qui a exprimé son admiration pour le jeu des comédiennes par des applaudissements nourris.
Vous en êtes aujourd'hui à la 32e représentation de la pièce «Yamina». Vous avez sillonné plusieurs villes du pays où les spectateurs ont accueilli votre œuvre avec enthousiasme et chaleur. Quelle est votre réaction ?
Fantastique ! C'est toujours une joie immense de jouer cette pièce de théâtre. Le plus important pour nous est de procurer du plaisir au public. Il faut savoir que nous avons, durant une tournée effectuée par route dans des régions de l'ouest du pays où nous avons joué jour après jour. Chose qui n'a pas été aisée pour nous.
Vous avez réalisé cette œuvre avec vos propres moyens, sans aucune subvention de l'Etat. Pensez-vous justement qu'il faille beaucoup d'argent pour créer une pièce de théâtre ?
Absolument. Nous avons réalisé cette pièce avec nos propres moyens. C'est une bonne expérience. La preuve, les différents publics notamment celui de Médéa sont séduits. L'argent est un besoin, l'un des moyens pour réaliser une production théâtrale. A ce sujet, il est nécessaire de remercier la louable initiative du ministère de la Culture qui encourage la création théâtrale. Toutefois, j'estime qu'on doit encadrer ces jeunes artistes en dressant un programme d'avenir.
Estimez-vous que votre œuvre ait ses chances de décrocher le ticket gagnant ? Et qu'attendez-vous de cette compétition ?
Pour nous, émouvoir un public, afficher complet dans une salle de spectacle est un acquis. Ce festival nous offre l'occasion de nouer des relations, échanger les savoirs et les expériences, multiplier les rencontres, créer des espaces de divertissement.
Certaines critiques approuvent votre expérience et d'autres n'ont pas manqué de souligner qu'il aurait été meilleur d'introduire un rôle masculin dans votre production. Partagez-vous cet avis ?
Dans notre œuvre, le personnage masculin n'est pas présent physiquement mais il apparaît à travers la parole, l'éclairage, les gestes, les voix off.
Que faut-il réunir comme éléments pour réussir un spectacle de théâtre ?
Un bon texte, un metteur en scène expérimenté, un travail de recherche, un choix étudié pour la sélection des candidats lors du casting.
L'institution et l'organisation de ce genre de festival contribuent-elles à la relance du 4e art en Algérie ?
Foncièrement. La fonctionnalité des festivals permet une halte, de dresser un bilan des précédentes productions. En plus, ce genre de manifestation constitue un lieu de rencontre, de partage, où l'on peut s'exprimer. Il aurait été souhaitable d'organiser d'autres activités en parallèle de ce festival, histoire de créer une véritable dynamique culturelle.
Vous avez été à la tête du théâtre régional d'Oran (TRO) durant la période de la décennie noire. Parlez-nous de cette expérience ?
Une excellente expérience empreinte de beaux souvenirs. J'ai effectivement occupé le poste de directeur du théâtre régional d'Oran (TRO) de 1991 à 2001. J'ai beaucoup appris de cette expérience qui m'a été quelque part imposée particulièrement durant la période difficile de la décennie noire. J'ai du alors assumer mon devoir, mes responsabilités.
Au théâtre comme dans d'autres secteurs, on trace un programme annuel étoffé d'une riche activité. Malgré cela, le public continue de bouder le théâtre. Comment expliquez-vous cela ?
Notre tort est que nous n'avons pas tracé un programme théâtral régulier. Afin de fidéliser ce public, il faudrait quantifier la production théâtrale, diffuser d'une manière artistique les pièces de théâtre dans différentes régions du pays, établir une étude du marché.
En somme, essayer d'instaurer une tradition théâtrale dans nos habitudes.
Quels sont vos projets d'avenir ?
Pleins, pleins, pleins. Notre objectif majeur est d'assurer une production théâtrale régulière.
Dans cette optique, nous nous assignons de produire au moins deux œuvres par an.
Nous comptons produire une pièce de théâtre qui s'inscrit dans le genre tragique. Le thème traitera du secteur éducatif. Nous jouerons « Yamina » les 23 et 24 avril 2010 à Tamanrasset et probablement une autre tournée dans l'ouest du pays en raison d'une forte demande.


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