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Histoires vraies
Le premier ennemi public (5e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2009

Résumé de la 4e partie n C'est à cause de Dillinger – qui arrive toujours à échapper à la police – que le FBI est créé et son champ d'action élargi...
C'est Edgar Hoover, personnage énergique, qui est nommé à la tête de l'organisme et qui le restera jusqu'à sa mort, en 1972. Sa première décision est bien sûr de s'occuper de Dillinger. Et il ne fait pas les choses à moitié ! Il crée une «Brigade anti-Dillinger», sous la direction du capitaine John Stedge, avec pour consigne : «Tirer pour tuer et tirer les premiers.»
Le résultat ne tarde pas. La presse annonce quelques jours plus tard que l'un des membres de la brigade, l'inspecteur Reynolds, avait abattu Dillinger, Pierpont et un troisième gangster, Hamilton, au cours d'une effroyable fusillade. Le démenti arrive le lendemain : il s'agissait de trois malfaiteurs qui n'avaient rien à voir avec le gang. John Dillinger apprend l'affaire comme tout le monde et téléphone personnellement à Stedge pour lui présenter ses félicitations...
En attendant, il continue ses hold-up et, pour la première et dernière fois, il va tuer. Le 15 janvier, il attaque une succursale de la First National Bank de Chicago en compagnie d'un de ses complices, Hamilton. Ce dernier rafle l'argent, tandis que lui-même tient tout le monde en respect.
Un agent, qui faisait une ronde avec un collègue, entre. John Dillinger le met en joue avec sa mitraillette et lui ordonne de jeter son revolver. Il s'exécute. L'autre agent fait alors irruption et tire. Dillinger est atteint à la poitrine, mais il est protégé par son gilet pareballes. Il ne riposte pas. L'agent tire à nouveau et, cette fois, Dillinger fait feu, l'atteignant en plein cœur. Malgré l'intervention d'autres policiers, les deux hommes s'enfuient avec plus de 20 000 dollars...
A la suite de cet événement et sachant le FBI à ses trousses, le gang décide de se séparer. Dillinger reste aux Etats-Unis, mais Pierpont et Clarke se réfugient au Mexique. Mal leur en prend. Malgré leurs fausses pièces d'identité, ils sont reconnus et arrêtés. Au moment de son interpellation, Pierpont tente d'avaler un papier. On le lui arrache : c'est l'adresse de John Dillinger. Le FBI, immédiatement prévenu, s'y précipite. Il est parti pour la journée avec sa maîtresse Billie. Lorsqu'ils rentrent, le soir, ils sont entourés par une nuée de policiers.
— Haut les mains, Dillinger! Pas un geste !
Comme il l'a déjà fait lors de son arrestation précédente, ce dernier ne s'émeut pas.
— Qu'est-ce qui vous prend ? Je m'appelle Frank Sullivan.
Mais il est emmené au poste, où il est formellement reconnu. Cette fois, il n'est pas conduit dans une paisible prison, comme celle de Lima, que dirigeait l'infortuné shérif Sarber, mais au pénitencier de Lake County, à Crow Point, le plus redoutable de la région, celui d'où personne ne s'échappe.
Là, Dillinger fait son numéro de séduction habituel devant les innombrables journalistes venus le voir. Et il réussit au-delà de toute expression. Il est enjoué, gai, charmant. Il pose pour les photographes, le bras sur l'épaule de Robert Estill, le procureur de l'Indiana, chargé de l'envoyer à la chaise électrique. Un peu plus tard, sous le crépitement des flashes, il serre la main de Matt Leach, qui s'est spécialement déplacé pour le voir. Les deux clichés font scandale tout en amusant beaucoup.
Pour éviter une nouvelle évasion, des précautions extraordinaires ont été prises toute une partie du deuxième étage de la prison lui est réservée. Elle grouille d'hommes en armes spécialement recrutés pour la circonstance. La nuit, des projecteurs balayent inlassablement les environs. Et pourtant, le 3 mars 1934, un mois jour pour jour après son incarcération, John Dillinger va réussir sa plus extraordinaire évasion. (à suivre...)


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