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Le recours à la «n'sifa»
Publié dans Info Soir le 31 - 03 - 2010

Comparaison n Alors qu'il est quasiment inaccessible actuellement compte tenu de ses taxes et de sa qualité, l'or était au lendemain de l'indépendance relativement à la portée de nombreuses bourses.
Et ce ne sont pas les femmes qui prétendront le contraire, entre autres celles qui devaient constituer leur trousseau à l'époque et qui aujourd'hui sont de braves mères de famille.
Le louis d'or, qui était cédé dans les bijouteries artisanales à 1 500 francs anciens la pièce dans les années 1950, est passé à 6 000 francs et le doublon (dabloune) qui était proposé à 5 000 F est passé à 20 000 F en 1962. Au cours des trois premières années de l'Indépendance, alors que les salaires étaient très bas, il faut le rappeler, les frais d'un mariage n'excédaient jamais 800 000 francs (8 000 DA actuels). Ceux qui ont convolé en justes noces, ces années-là, peuvent en témoigner. Ainsi – et si mes souvenirs sont bons – le fonds de la cagnotte réservée au mariage était dirigé sur trois directions : la dot, l'achat d'une chambre à coucher et les charges de l'orchestre qui animera la soirée nuptiale. Etoffes, literie, bijoux et cadeaux à la jeune fiancée, l'un dans l'autre la facture tournait autour de 400 000 F. La plus belle chambre en bois d'ébène, sauf quand elle était sculptée, était proposée en vitrine entre 160 000 et 200 000 F (2 000 DA).
Quant à l'orchestre – un bien grand mot – il était généralement constitué de 4 à 5 personnes en plus du chanteur qui se produit dans les fêtes, grâce au bouche à oreille, mais qui sont loin d'être des professionnels, leur prestation variait entre 60 000 et 80 000 F la soirée. Dans certaines régions du pays, une magnifique tradition de solidarité avait cours, particulièrement dans les campagnes : la n'sifa.
C'est un plateau de cuivre qui circulait, tard dans la nuit, entre les convives et chacun y allait de sa poche pour aider le jeune couple à s'en sortir dans la mesure où il avait engagé d'énormes frais. Au bout de la nuit, le plateau était pratiquement garni de billets de banque. Il est même arrivé, dans certaines soirées, que le produit de la n'sifa remboursait tous les frais du mariage et pouvait même permettre – ironie du sort – au jeune marié de se marier une seconde fois.
Le cas est bel et bien arrivé et les témoins d'une pareille dérive sont encore vivants. Les mariages d'aujourd'hui, en fait, engagent de grosses dépenses qui sont loin de la portée de n'importe quel célibataire.
Une chambre à coucher de moyenne qualité coûte, à l'heure qu'il est, au moins douze millions de centimes.
La location d'une salle des fêtes, en saison estivale, dépasse les 5 millions de centimes la soirée.
Quant à la dot qui reste à l'entière discrétion des familles, elle varie, selon les régions et les traditions de 10 à 20 millions de centimes. Beaucoup plus à l'extrême-ouest du pays où elle est considérée comme un signe de noblesse et de sélection des genres.
No comment…


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