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Tizi Infos / Métiers traditionnels
Moderniser mais préserver l'âme
Publié dans Info Soir le 29 - 04 - 2010


De notre bureau :
Rendez-vous n La fête du tapis, organisée au mois d'août, permet de sensibiliser les femmes et surtout les autorités locales et centrales sur la nécessité de sauvegarder cette activité.
La célébration du Mois du patrimoine (du 18 avril au 18 mai) a été placée cette année sous le thème «Les métiers traditionnels, éléments de l'identité culturelle nationale». Un thème d'actualité lorsqu'on sait que certains métiers traditionnels sont aujourd'hui menacés de disparition pour diverses raisons. C'est le cas pour le tapis et la poterie notamment. En effet, pour des problèmes de commercialisation, le tapis traditionnel tissé par les femmes en Kabylie a, peu à peu, disparu de nos villages et rares sont les femmes qui continuent à perpétuer ce métier ancestral.
La Fête du tapis organisée chaque mois d'août dans le village d'Aït Hicham (commune d'Aït Yahia) a permis de sensibiliser les femmes et surtout les autorités locales et centrales sur la nécessité de sauvegarder cette activité. L'enseignement de l'art du tissage dans les centres de formation a permis de perpétuer la tradition toutefois en l'absence de comptoirs pour sa commercialisation l'avenir du tapis de la Kabylie (et c'est valable pour celui produit dans les autres régions du pays) est incertain.
La poterie connaît le même sort. S'il est facile de trouver dans des magasins de souvenirs, à la Maison de l'artisanat ou sur le bord des routes (Yakourène, Draâ Ben Khedda, Makouda…) des étals sans fin de poteries, il y a lieu de souligner que le processus de fabrication a connu une modernisation importante.
Si le produit de base est resté le même, il y a eu l'introduction de produits chimiques pour le dessin et le vernissage des pièces alors que jadis les couleurs ocre, noire et blanche étaient puisées dans la nature. Et pour faire briller les ustensiles, les femmes utilisaient de la résine et de la cire d'abeille. Le membre d'une association pour la protection de la poterie de Maâtkas rencontré lors du deuxième Salon national de l'artisanat organisé par l'APW de Tizi Ouzou, nous a confié que le problème de la poterie n'est pas dans la commercialisation mais plutôt dans la relève car les jeunes femmes s'intéressent de moins en moins à ce métier. Pour la robe kabyle le problème est le même.
Au nom de la modernisation, celle-ci a subi tellement de modifications (au niveau du modèle, des couleurs utilisées…) qu'il est rare de trouver actuellement la robe traditionnelle.
Dans le même salon de l'artisanat, la robe kabyle modifiée était dominante celle traditionnelle était plutôt rare. Une couturière nous confie que depuis l'introduction de nouveaux modèles, la robe kabyle se vend très bien. Moderniser c'est bien mais l'âme de l'objet doit être sauvegardée car il s'agit avant tout d'artisanat et de métiers traditionnels…
Délits forestiers
Des amendes peu dissuasives l Le vol de bois, tout comme les incendies, représente une véritable menace pour la forêt et l'environnement. Dans le cadre de la protection de la faune et de la flore, la conservation des forêts de la wilaya de Tizi Ouzou a mis au point un plan antifeu qui est actualisé et amélioré chaque année. Cette structure souligne que le dispositif de veille et d'alerte mis en place en 2009 et qui a permis la détection des départs de feux avait donné des résultats intéressants qui se sont traduits par une baisse sensible des incendies enregistrés dans la wilaya. Pour ce qui est de la lutte contre le braconnage en 2009, la conservation fait état, dans son bilan, de 32 infractions à la législation forestière. Ces délits ont été transcrits sur les procès-verbaux transmis aux juridictions compétentes. Selon la conservation des forêts, les circonscriptions ayant enregistré le plus grand nombre de délits sont Draâ Ben Khedda (17 ) et Azazga (13) les deux autres délits ont été enregistrés dans la circonscription de Tigzirt. Les dégât sont évalués à 10 millions de dinars.
Pour ce qui est des poursuites, il y a eu 7 affaires en 2009 qui ont engendré 400 000 DA d'amende. Il y a eu également 16 autres affaires durant la même année avec un total d'amendes de 245 000 DA, 1 834 millions de dinars de dégâts et intérêts et 12 cas d'emprisonnement. La conservation des forêts juge ces amendes «non dissuasives». Leur révision à la hausse pourrait contribuer à réduire ce phénomène qui reste très difficile à contrôler.
Logement rural
3 000 unités supplémentaires n Le problème de l'accès au logement été pris en charge dans la wilaya de Tizi Ouzou grâce à la formule du logement rural. Une formule préconisée dans la région en raison de la difficulté de trouver des assiettes foncières pour l'implantation des projets de logement car la majorité des terrains relève du domaine privé. La wilaya a été dotée d'un quota important de pas moins de 20 000 logements. La formule a connu un tel succès si bien que la wilaya a bénéficié d'autres quotas. Succès obtenu notamment après la levée de certaines contraintes liées au choix des bénéficiaires qui doivent avoir les moyens de réaliser 20% de la construction sur leur propre fonds pour pouvoir bénéficier de la première tranche de l'aide de l'Etat qui est actuellement de 70 millions de centimes. Ainsi, durant le quinquennat écoulé, le nombre de logements ruraux inscrits au profit de la wilaya a atteint les 29 286 unités. Sur ce nombre, plus de 16 habitations ont été réceptionnées. Et d'autres le seront incessamment. Pour l'année 2010 et vu la réussite de la formule et l'avancement satisfaisant du programme, Tizi Ouzou a bénéficié d'un quota supplémentaire de 300 logements.
Draâ Ben Khedda / Logements Fnpos
Un chantier au ralenti
La distribution des 100 logements Fnpos réalisés à Moule Diwane dans la commune de Draâ Ben Khedda tarde, ce qui exacerbe les bénéficiaires. Ces derniers ont entamé plusieurs démarches dans l'espoir de voir les travaux de viabilisation (électricité, eau, gaz, peinture…) achevés, ce qui leur permettra d'entrer en possession de leur appartement. Plusieurs lettres et requêtes ont été adressées aux autorités compétentes locales et centrales, en vain. Lundi dernier, le collectif des bénéficiaires, qui a organisé un rassemblement devant le siège de la wilaya, a adressé une lettre au wali dans laquelle il lui demande d'intervenir afin de «mettre un terme au désordre». Les rédacteurs rappellent que cela fait six ans que les travaux de construction ont été achevés. Ils ne restait plus que les travaux de VRD, mais ces derniers enregistrent une lenteur qui a fini par entamer la patience des concernés qui ont même pensé à occuper leurs habitations avant d'y renoncer vu le non-raccordement de celles-ci aux réseaux d'AEP, gaz et électricité. Ils écrivent à ce propos : «Malgré le retard constaté dans les délais de réalisation, nous avons été compréhensifs, voire patients, jusqu'au jour où nous avons senti un certain fléchissement au niveau de l'achèvement de tous les travaux.» Dans leur lettre, les bénéficiaires expriment leur ras-le-bol quant aux «lenteurs relevées et ce, sans raison valable» et rappellent qu'ils ont déjà réglé la somme de 300 000 DA chacun. Ils s'en remettent donc au wali pour débloquer la situation.


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