Résumé de la 140e partie n On découvre le charnier de la rue Le Sueur et on recherche Petiot, mais il a disparu. les Allemands cherchent un «résistant versé dans le crime». On recherche les armes du crime et on les retrouve au logement du médecin, à la rue Caumartin ainsi que de grosses quantités de chloroforme, de digitale, de strychnine, d'héroïne et de morphine... Les victimes étaient droguées ou empoisonnées avant d'être tuées, puis dépecées... Un véritable travail de professionnel ! on a également retrouvé, dans des flacons, des organes génitaux humains : deux appartenant à des hommes et un à une femme. Que pouvait bien signifier ces macabres trophées ? Où ont bien pu se rendre Petiot et sa famille ? On le cherche partout à Paris. En vain. Sans doute, a-t-il quitté la capitale pour un lieu plus sûr. Une rapide enquête permet de savoir qu'il a un frère à Auxerre et que ce même frère, qui lui ressemble, a été aperçu, rue Le sueur, où se trouve son usine à crime. Un ordre est donné à la police d'Auxerre de rechercher les fugitifs. On finit par retrouver Georgette Petiot, qui s'est réfugiée chez son beau-frère, Maurice, mais pas de traces de Petiot. — Où est le docteur ? l'interrogent sans ménagement les policiers. — Je ne sais pas, répond-elle. On la harcèle : — Vous n'avez pas quitté Paris toute seule ? — Mon mari nous a déposés, mon fils et moi, chez son frère, puis il nous a dit qu'il avait des affaires à régler. — Des affaires ? Quel genre d'affaires ? — Je ne sais pas... La jeune femme ajoute. — Vous savez, mon mari est très secret, il ne me dit jamais rien ! On lui demande. — Vraiment ? vous ignoriez tout de ses agissements ? — Oui ! La maison de la rue Le sueur, par exemple, je n'ai appris son existence que plusieurs jours après qu'il l'a achetée... — Vous vous y êtes rendue ? — Jamais ! dit la jeune femme. On lui demande encore : — Vous prétendez ne rien savoir de ce que faisait votre mari dans cette maison ? — Non ! — Tous ces meurtres qu'il a commis ? Elle secoue la tête. — Je crois que mon époux est incapable de commettre les horreurs que vous racontez ! — Et pourtant, on a déjà dénombré des dizaines de victimes ! Elle s'écrie : — Non, non ! Marcel est un homme qui ne ferait pas de mal à une mouche ! — Lui seul avait accès à cette maison ! — Et moi, je vous dis que c'est impossible ! Mon mari est médecin, il ne peut tuer des hommes ! Il fait tout pour les sauver ! (à suivre...)