Résumé de la 82e partie n En se rendant chez leurs filles mariées, Bezit et Bezita, un couple d'idiots, noient leur bébé, croyant l'avoir mis dans une école pour apprendre le Coran.. Le couple arrive chez la première des filles qui se trouvait être l'aînée. Comme il y avait longtemps qu'elle ne les avait vus, elle les accueillit avec une grande joie. — Quelle joie de vous revoir ! — Tu nous manques ma fille ! — Tu aurais pu nous donner de tes nouvelles ! La fille soupire. — Hélas, je dois m'occuper de mon foyer. Et puis, il y a mes belles-sœurs. Elles habitent toutes dans des maisons proches et elles ne cessent de m'espionner ! —Tu devrais te méfier d'elles ! dit la mère. — C'est pour cela que je ne sors pas ! La fille discute avec ses parents un moment, puis elle dit à sa mère. — Mère chérie, voilà longtemps que je veux sortir, pour une affaire, mais je n'ose pas… — C'est de ton mari que tu as peur ? — Non, de mes belles-sœurs. J'ai un tissage sur mon métier. Il suffira que je m'absente pour qu'elles viennent me l'embrouiller ! — Tu peux partir tranquille, je garderai ton tissage La fille sort, rassurée. Bezita va se mettre devant le métier à tisser. Elle le regarde longuement, puis lâche : —Ma fille est maladroite ! Elle appelle son mari et lui dit. — Vois comme ce tissage est tendu... Notre fille a trop tiré sur les fils de la chaîne, il faut les relâcher un peu ! — Tu peux faire quelque chose ? — Bien sûr apporte-moi de quoi couper les fils ! Bezit revient avec un couteau. Sa femme s'en saisit et se met à couper des fils, çà et là. Le tissage s'affaisse. — Maintenant, il n'est plus tendu ! Peu après la jeune femme revint, elle aperçut son tissage défait et se mit à crier : — Mes belles-sœurs ont trompé ta vigilance ! —Mais non, j'ai bien monté la garde, aucune de tes belles-sœurs n'est entrée ! —Alors que s'est-il passé ? Pourquoi mon tissage est-il défait ? — C'est moi… J'ai trouvé les fils trop tendus, je les ai coupés ! La fille se met en colère. — Que Dieu te maudisse ! J'avais peur des autres mais c'est toi qui as embrouillé mon tissage, tu as ruiné mon œuvre ! La mère proteste vivement. — Je voulais seulement détendre ton tissage ! Voilà comment tu me remercies ! La fille s'emporte contre ses parents. — Sortez de chez moi, je ne veux plus vous revoir ! Ils sortirent. Bezita dit à mari : — Viens, allons rendre visite à notre seconde fille ! (A suivre ...)