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16e Sila Smaïn
«Je reviens me chercher»
Publié dans Info Soir le 27 - 09 - 2011

Rencontre n À 50 ans, Smaïn éprouve le besoin de partir à la recherche de ses origines, de ses racines.
L'humoriste français d'origine algérienne Smaïn était, hier, l'invité du 16e Salon international du livre d'Alger pour animer une rencontre dans laquelle il a présenté son livre, une autobiographie ayant pour titre Je reviens me chercher, parue aux éditions françaises Michel Lafon.
Dans cette attachante autobiographie, l'humoriste déroule le fil de son histoire. Il nous confie ses joies, ses peines, sa carrière, ses amis, sa famille. En fait, il nous dévoile sa vie. Il se dévoile et à aucune page il n'hésite à nous raconter ces choses de la vie qui l'ont marqué, voire traumatisé. Dans son intervention courte, mais pleine d'humour, Smaïn, sémillant dans ses propos, dira : «Il s'agit d'une quête identitaire», et de poursuivre : «C'est un cheminement vers une recherche de soi, de mon histoire. Il y avait ce besoin de revenir sur mon passé. Je reviens sur le parcours d'une enfance, un peu ballotté avec un point d'interrogation, à savoir j'ai appris à l'âge de 11 ans, et d'une manière un peu brutale, que j'ai été adopté.»
En effet, il révèle comment une institutrice très maladroite lui a appris à 11 ans qu'il avait été adopté. «Tes parents ne sont pas tes vrais parents», lui a-t-elle lancé. Cette nouvelle venait «confirmer ce que les indices me faisaient redouter», a-t-il dit.
Malgré la violence avec laquelle il a pris connaissance de son adoption, Smaïn n'a jamais révélé cet épisode à ses parents, d'autant plus qu'ils sont décédés bien tôt : «Mon père et ma mère ayant disparu quand j'avais 13 et 17 ans.»
C'est dans une boîte à chaussures qu'il découvre finalement quelques clés de son passé, les deux premières années passées dans un orphelinat pour être précis. Plus tard, il tente de retrouver sa mère biologique, mais c'est un échec qui le marque encore. «Ce livre traduit ce besoin de savoir, car effectivement j'avais besoin de savoir, de chercher et de me chercher, de me reconstruire», a-t-il dit, et de reprendre : «Ce livre définit l'ambiance de ma vie et le métier d'humoriste m'a permis de colmater les brèches. Cela m'a permis de compenser cette tragédie identitaire par mon métier de comédien et d'humoriste.»
Smaïn tient, en outre, à préciser que «ce livre n'est surtout pas plaintif», que «c'est juste un moment chargé d'amour». «C'est un hymne à l'amour». «Aujourd'hui, j'ai cinquante ans, je suis papa. J'ai trois enfants, je laisse cette histoire derrière moi. Mais je tiens à la partager avec ceux qui sont aussi dans l'inconnu, qui ont vécu la même expérience que moi», a-t-il fait savoir. «Ce n'est pas un livre qui va uniquement que vers soi», relève-t-il, et
d'abonder : «C'est aussi une passation, un témoignage. Mon livre donne de l'espoir à ceux qui ont été suspendus d'identité de pouvoir trouver un sens à leur existence.»
Yacine Idjer
l Smaïn tient à souligner qu'à travers cette autobiographie, il ne voulait pas pleurer sur son passé, mais juste montrer comment il a surmonté les difficultés et les surprises de la vie. «Je tiens à démontrer des parties de ma personnalité qui m'ont conduit à faire le métier d'acteur et à percer», a-t-il indiqué. Il se dit satisfait de l'avoir écrite car il a fini par se retrouver. «Je suis très heureux et satisfait que cette histoire qui n'est pas vraiment banale, celle d'un enfant adopté, soit écrite», a-t-il confié, et d'ajouter : «Je suis heureux de l'avoir écrite pour pouvoir la partager parce qu'elle véhicule à la fois un message d'espoir et du sens à leur vie, à ceux qui sont partis de rien. Et on peut partir de rien et réussir sa vie.» Il a, en outre, expliqué que «quand on se cherche, on se retrouve un peu puisqu'on a pris l'initiative de se chercher. On s'avoue en fin de compte vainqueur d'avoir émis l'intention de se rechercher. Alors, c'est une victoire». Par ailleurs, Smaïn, qui réitère ce besoin durant cette partie importante de sa vie de faire le point, a tenu, lors de son intervention, à annoncer qu'il était prêt à concrétiser des projets aussi bien culturels qu'artistiques en Algérie, un pays dont il est originaire et ce, afin de démontrer son appartenance à ce pays qu'il n'a, à aucun moment de sa vie en France, oublié. «C'est un pays auquel je pense», a-t-il dit, et d'ajouter : «Je suis Algérien même si je porte la nationalité française.» Smaïn a, ensuite, rappelé qu'il y a quelques années, il est revenu en Algérie pour retrouver son origine algérienne – notamment constantinoise (il est né le 3 janvier 1958) – et des réponses à sa question identitaire qui, des années durant, n'a cessé de l'habiter et le tarauder.
Y. I.


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