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Histoires vraies
Le cas Mary Bell
Publié dans Info Soir le 31 - 10 - 2011

Résumé de la 4e partie n On s'oriente vers un classement de l'affaire quant à la mort de Martin Brown, pourtant les policiers auraient dû être alertés par la conduite de Mary et Norma...
Rita les chasse, bouleversée. Mais, encore une fois, elle ne tire aucune conclusion de cette attitude. Elle avouera après : «Je ne pouvais m'expliquer pourquoi elles faisaient cela. Mais je n'étais pas dans mon assiette, alors, je ne réfléchissais pas.»
Le surlendemain, lundi 27 mai, il y a, cette fois, du nouveau. Des faits concrets ont eu lieu dans la maternelle où avaient été agressées les petites filles sur le tas de sable. La salle de classe est sens dessus dessous et on a laissé bien en évidence quatre bouts de papier, rédigés d'une écriture enfantine : «Je tue pour que je puisse revenir», «Nous on a tué Martin Brown. Va te faire baiser, ordure», «Va te faire baiser. Prenez garde. Fannyet et Faggot», «Vous êtes bêtes, parce que nous avons tué Martin Brown. Faites bien attention. Il y a des assassinats ici, par Fannyet et le vieux Faggot, espèces de flicards». La police, prévenue, emporte les billets et s'en tient là. Elle conclut à une mauvaise farce. Elle se contente d'installer dans le grenier de l'école, par où se sont introduits les inconnus, une alarme reliée au commissariat.
Et pourtant, le contenu de ces messages est extrêmement grave. Ils affirment que la mort du petit Martin est un crime, dont s'accusent deux personnes qui se dissimulent sous les noms de Fannyet et Faggot. Or, c'est sur ces lieux mêmes que Norma et Mary Bell ont commis une agression contre des enfants. Mais des petites filles, on n'y pense pas, on n'imagine pas...
Quatre jours plus tard, Mary se rend chez les Brown. C'est June, la mère, qui la reçoit. Mary lève vers elle ses grands yeux bleus.
— Pourrais-je voir Martin, s'il vous plaît ?
June Brown a un sursaut.
— Mais il est mort !
Mary réplique en souriant :
— Je sais. Je voudrais le voir dans son cercueil.
Horrifiée, la mère lui claque la porte au nez...
Le vendredi 31 mai, le signal d'alarme sonne au commissariat. Les policiers vont à la maternelle et découvrent Norma et Mary Bell. Interrogées, elles nient être venues auparavant. On les relâche en leur annonçant qu'elles sont inculpées d'effraction et qu'elles passeront en jugement plusieurs mois plus tard.
Les jours suivants, Mary Bell se livre à de véritables provocations. Tantôt elle se vante d'avoir étranglé Martin, tantôt elle accuse Norma de l'avoir fait, tantôt elle se rétracte. Elle dit ainsi à un garçon de douze ans, en lui montrant la maison en démolition :
— Cette maison, là-bas, c'est là que j'ai tué Brown.
Le garçon hausse les épaules :
— Tout le monde sait bien que tu es une petite vantarde !
Le 7 juin, le permis d'inhumer est délivré et les
obsèques de Martin Brown ont lieu. L'enquête est terminée. On n'a pas voulu, on n'a pas osé voir la vérité. Un second innocent va le payer de sa vie.
Trois ans, cheveux blonds fins et bouclés, Brian Howe a gardé quelque chose d'un bébé.
Sa mère a divorcé quand il avait un an et demi. Il vit avec son père, sa sœur Pat et son frère Norman. John, le fils de Rita Finlay, est son meilleur ami. Brian est souvent chez elle.
Mercredi 31 juillet 1968... Rita trouve Brian et John assis par terre en train de regarder les ouvriers qui démolissent les vieilles maisons. C'est dangereux à cause des gravats. Elle leur donne une fessée à tous les deux et renvoie Brian chez lui.
A suivre
Pierre Bellemare


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