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Cimetières envahis par les herbes folles, gravats, bouteilles en plastique....
Et le respect des morts... ?
Publié dans Info Soir le 13 - 08 - 2013

Agression - Nos cimetières offrent un visage des plus désolants. Les mauvaises herbes qui ont envahi ces lieux de recueillement par excellence, donnent l'impression d'une savane propice à un safari.
Nos morts reposent-ils en paix ? La question n'est pas saugrenue vu l'abandon dans lequel se trouvent certains cimetières d'Alger et sa banlieue. Une visite aux cimetières d'El-Kettar et d'El-Alia est édifiante. Les morts enterrés dans certains de nos cimetières ne reçoivent pas le respect qui leur est dû par les vivants. Ils ne peuvent, en effet, prétendre reposer en paix tant que les ordures entourent leurs tombes.
Outre l'absence d'indications renseignant sur l'emplacement des carrés, le non-agencement des tombes et le piteux état des voies d'accès, le cimetière offre un visage des plus désolants. Les mauvaises herbes qui ont gagné en longueur au cours des mois, donnent à ce lieu de recueillement par excellence l'impression d'une savane propice plutôt à un safari. A telle enseigne que les sépultures sont devenues invisibles, voire inaccessibles, faute d'entretien. C'est dire le cynisme qu'affichent les responsables en charge de la gestion de nos cimetières. Une manière, comme dirait l'autre, de «priver» les morts de visites.
A l'affût, des adolescents mettent à profit cette aubaine pour proposer, pioches bien en évidence, leurs «services» pour défricher les tombes, moyennant «bakchich».
Des visiteurs plutôt désabusés cèdent souvent en se laissant arnaquer par ces «oiseaux de mauvais augure». C'est que le recueillement sur l'être cher n'a pas de «prix». Interrogé, un responsable des services des pompes funèbres, de permanence le premier jour de l'Aïd au niveau de ce cimetière, n'a pas trouvé mieux que de s'en prendre aux citoyens crédules. «Nous avons beau chasser ces vautours, ils reviennent à la charge. Les responsables de cette situation ce sont surtout ceux qui louent leur labeur», a-t-il soutenu. Se voulant rassurant, il nous fait savoir qu'un programme a été tracé début mai et prendra fin en septembre prochain. Malheureusement, le constat est là, le cimetière d'El-Alia est dans un état lamentable.
Une autre virée, cette fois à travers les allées du cimetière d'El-Kettar, qui, lui aussi, est logé à la même enseigne qu'El Alia, sinon pire. Le visiteur se perd dans le dédale raviné des carrés et peine à retrouver la sépulture d'un de ses proches. Pourquoi ? Les tombes sont disposées ou reconstruites n'importe comment et envahies par les herbes folles et autres gravats laissés sur place après une opération d'excavation pour enterrer un défunt.
Aussi, plus de 1 200 tombes obstruent les passages de ce cimetière situé à flanc de colline et à cheval entre Bab El-Oued, La Casbah et Oued Koriche. Pis encore, aucune opération de désherbage n'est menée avons-nous constaté. Nombre de sépultures ont fait l'objet de sacrilège et des bandes de jeunes viennent s'y pinter. En entrant dans ce cimetière situé sur les hauteurs de Bab El-Oued, la première idée qui frappe l'esprit est qu'une fois le mort enterré, il est vite oublié parmi les déchets jetés par les passants ou les visiteurs qui n'ont pas conscience de la symbolique des lieux.
Les agents postés et les gardiens du parking font en sorte de veiller à l'entretien des lieux, histoire de faire bonne impression aux yeux des automobilistes, n'est en réalité qu'une sorte de roublardise. A l'intérieur du cimetière, on peut constater par-ci, par-là des déchets jetés à même le sol. Par endroits, le cimetière ressemble à une décharge sauvage. Même les restes de bois et d'herbes sauvages coupés par les agents d'entretien sont abandonnés dans les allées. Les visiteurs auront parfois du mal à passer, ce qui les oblige à emprunter les petits espaces entre les tombes.
D'autres donnent l'impression d'avoir été endommagées par un séisme. En réalité, beaucoup de familles de personnes décédées reviennent rarement sur les sépultures de leurs proches. Le manque d'entretien, la passivité, voire l'oubli conjugué au laxisme des l'entreprise en charge de l'entretien des cimetières (EGPFC) laissent les tombes dans un état lamentable. Présentes sur les lieux, en ce jour de l'Aïd, plusieurs familles ont exprimé leur mécontentement de la situation qui prévaut dans ce cimetière.


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